La visite de M. Vidal-Quadras en Allemagne fait suite à un incident effrayant qui l’a vu être la cible d’une tentative d’assassinat en novembre dernier. Les autorités néerlandaises ont récemment appréhendé un suspect soupçonné d’avoir orchestré l’attentat, auquel M. Vidal-Quadras a survécu de justesse. Faisant remonter les origines de cet acte odieux à Téhéran, M. Vidal-Quadras a souligné qu’il critiquait depuis longtemps le régime iranien et qu’il soutenait le mouvement de Résistance iranien.
Au cours de l’entretien publié le 2 mai, M. Vidal-Quadras n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a abordé ce qu’il considère comme une faille critique de la diplomatie occidentale : l’incapacité à reconnaître l’exploitation par le régime de faiblesses perçues. Il a souligné le rôle central de l’Allemagne dans la politique de complaisance menée depuis des décennies à l’égard de Téhéran, appelant à un changement d’approche décisif compte tenu des violations flagrantes des Droits de l’Homme, des ambitions nucléaires et de la politique étrangère agressive du régime.
La conversation a porté sur l’appréhension de l’Occident face aux menaces multiformes de Téhéran, notamment les activités terroristes en Europe et les prises d’otages. M. Vidal-Quadras a proposé une stratégie à multiples facettes impliquant une pression internationale accrue et un soutien solide à la Résistance iranienne, en particulier au Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), sous la direction de Mme Maryam Radjavi. Soulignant le rôle clé du Corps des gardiens de la révolution islamique (pasdaran) dans le maintien du régime, l’ancien vice-président du Parlement européen a plaidé en faveur de leur inscription sur la liste des organisations terroristes dans toute l’Europe afin de mettre un terme à leurs activités.
Malgré ces appels urgents à l’action, le média allemand a déploré la réticence des autorités allemandes à adopter des mesures plus strictes. Il a cité le récent rejet par le Bundestag de propositions visant à étendre les sanctions de l’UE contre l’Iran et à inscrire les pasdaran sur la liste des organisations terroristes, comme preuve de l’inertie face à des menaces croissantes.
L’interview souligne la nécessité d’un rééquilibrage de la politique européenne à l’égard de Téhéran, le plaidoyer passionné de M. Vidal-Quadras servant d’appel à l’Allemagne et à ses alliés pour qu’ils s’attaquent de front à la belligérance du régime de Téhéran.
Source : CNRI
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