Son rapport annuel, publié le 1er mai 2023, fait état de nombreux cas de répression de la part de la République islamique :
- Répression des filles et des femmes qui ne respectent pas le hijab obligatoire.
- Exécutions fondées sur des croyances religieuses.
- Répression des minorités religieuses à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran.
La commission recommande au gouvernement américain de :
- Désigner l’Iran comme CPC en raison des violations systématiques et flagrantes de la liberté religieuse.
- Sanctionner les fonctionnaires et les institutions iraniennes responsables de ces violations, notamment par le gel des avoirs et l’interdiction de voyager.
- Faciliter l’aide financière et technique aux Iraniens qui cherchent à obtenir la liberté d’expression par des moyens pacifiques.
- Collaborer avec des partenaires internationaux pour surveiller la répression de la dissidence en Iran.
- Soutenir la commission d’établissement de la vérité en Iran et demander à la Cour pénale internationale d’enquêter sur d’éventuels crimes contre l’humanité.
Le rapport met en lumière la poursuite des manifestations contre le plan « Hijab et chasteté » et la réaction brutale des forces de sécurité, notamment :
- Le harcèlement systématique, l’arrestation, l’emprisonnement, le harcèlement sexuel, le viol et la torture des manifestants, y compris des mineurs.
- Pression accrue pour faire respecter le hijab obligatoire, avec une surveillance accrue et un financement occulte des « surveillants de hijab ».
- L’absence d’enquête sur les attaques au gaz contre les étudiantes et la répression des familles qui cherchent des réponses.
En 2023, au moins huit manifestants ont été exécutés pour des motifs religieux, dont deux hommes pour « blasphème » en mai. Cinq autres ont été jugés en décembre pour des accusations telles que « corruption sur terre » et « guerre contre Dieu ».
Les forces de sécurité ont également violemment réprimé des manifestations sunnites hebdomadaires à Zahedan et arrêté plusieurs chefs religieux sunnites.
La minorité bahaïe a continué à être persécutée, les membres de l’association « Yaran-e Iran » ayant été condamnés à de lourdes peines de prison.
Le rapport condamne également les mesures répressives prises par le gouvernement iranien à l’étranger, notamment la persécution des dissidents religieux et le ciblage des centres juifs. Il décrit les attentats déjoués que le Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) prévoyait de lancer contre des communautés juives en Grèce, à Chypre et au Brésil.
Source : INU/CSDHI
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