Mehdi Sharifian, Kasra Karami, Hadi Rostami et Mehdi Shahivand risquent l’amputation d’un doigt pour vol à la prison centrale d’Oroumieh.
Iran Human Rights met en garde contre l’exécution des peines d’amputation de ces quatre hommes dans les jours qui suivront les élections présidentielles.
Le directeur, Mahmood Amiry-Moghaddam, a déclaré : « Habituellement, après une réduction relative de l’application de la peine de mort dans le but d’encourager les gens à voter, les autorités de la République islamique entament immédiatement un spectacle d’horreur pour susciter la peur dans la société et rappeler au public leur véritable nature. Il existe donc un risque sérieux que des amputations et des condamnations à mort soient exécutées dans les jours et les semaines à venir. Le public et la communauté internationale peuvent augmenter le coût de l’application de ces peines pour la République islamique en protestant et en réagissant de manière appropriée.
Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, quatre hommes risquent l’amputation d’un doigt à la prison centrale d’Oroumieh. Leur identité a été établie comme étant celle de Mehdi Sharifian, Kasra Karami, Hadi Rostami et Mehdi Shahivand, qui ont été condamnés à l’amputation des quatre doigts de la main droite pour vol.
Une source informée a déclaré à IHRNGO : « Ces derniers jours, le juge en chef de l’Azerbaïdjan occidental et le procureur d’oroumieh se sont rencontrés et les ont informés que ‘vos peines seront exécutées et que toute demande d’appel sera rejetée' ».
Les quatre prisonniers avaient déjà demandé l’amnistie, mais les autorités judiciaires de la province ont rejeté leurs demandes et leur ont dit : « Attendez, vos peines seront exécutées et toute demande d’appel sera rejetée » : ‘attendez, vos peines seront exécutées’. Leur peine sera probablement exécutée dans les prochains jours », a ajouté la source.
Mehdi Sharifian, Kasra Karami, Hadi Rostami et Mehdi Shahivand ont été transférés à la prison du Grand Téhéran en décembre pour l’exécution de leur peine, mais ont été renvoyés à la prison centrale d’Oroumieh pour des raisons inconnues.
Le 12 juin 2022, IHRNGO a averti que sept hommes risquaient d’être amputés de manière inhumaine dans le pénitencier du Grand Téhéran. En raison du manque de transparence du système judiciaire iranien, le nombre exact de personnes en attente d’amputation dans les prisons iraniennes n’est pas connu, mais on estime que des dizaines de prisonniers risquent actuellement de subir ce châtiment inhumain.
Source : IHR/CSDHI
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