Selon l’agence de presse HRANA, les exécutions secrètes des quatre hommes ont été perpétrées à la prison centrale de Mashhad (Vakil Abad) le 30 juin. Deux des hommes ont été identifiés comme étant Yasser Ghafourian et Mohammad Houshiar Alizadeh, 47 ans. Les deux autres hommes non identifiés étaient un ressortissant afghan et un natif de Quchan.
Les quatre hommes ont été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire pour des accusations liées à la drogue. Ils ont été exécutés sans que leurs avocats ou leurs familles en soient informés, ce qui en fait des exécutions secrètes.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, leurs exécutions secrètes n’ont pas été signalées par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.
Les exécutions liées à la drogue n’ont cessé d’augmenter chaque année depuis 2021. Selon le rapport annuel 2023 d’IHRNGO sur la peine de mort, au moins 471 personnes ont été exécutées pour des accusations liées à la drogue, soit une augmentation de 84 % par rapport à 2022 (256) et environ 18 fois la moyenne des exécutions liées à la drogue en 2018-2020. Au cours des six premiers mois de 2024, au moins 147 personnes ont été exécutées pour ce motif.
Le 10 avril 2024, plus de 80 organisations et groupes iraniens et internationaux ont appelé à une action commune pour mettre fin aux exécutions liées à la drogue, exhortant l’ONUDC à subordonner « toute coopération avec la République islamique à un arrêt complet des exécutions liées à la drogue. »
Source : IHR/CSDHI
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