
Comme l'explique le frère de Hamid, Alireza, des bergers comme Hamidreza conduisent souvent leurs troupeaux vers de nouvelles plaines et pâturages montagneux dans les régions limitrophes du nord-est de l’Iran avec le Turkménistan. Ce qui s'est passé ensuite, cependant, était une rupture dans sa routine.
Ce jour-là, Layin, âgé de 32 ans et père de deux enfants, avait rassemblé son troupeau à environ 800 m du territoire turkmène lorsqu'il a aperçu Majid Amiri, le responsable du poste des gardes-frontière de Sangdivar. Layin connaissait le garde frontalier et, en revenant du côté iranien, il s’est dirigé vers lui pour le saluer. Alors qu’il se trouvait à 10 mètres de lui pour lui serrer la main, Amiri a sorti une arme et a tiré sur la jambe de Layin.
Un ami et également berger qui avait accompagné Layin ce matin-là, s’est précipité sur son âne pour emmener de toute urgence son ami blessé à la clinique du village. Alors que Layin avait prdu connaissance, perdait beaucoup de sang à cause de ses deux blessures par balle, Amiri les a empêchés de passer pendant 40 minutes, jusqu’à ce que l’ami de Layin lui dise de lui tirer dessus, ou de les laisser partir. Amiri les a laissé passer.
Les plans d’Amiri pour rendre les Turkmènes responsables d’être pris pour cible a été contrarié par une cohorte de turkmènes qui ont été témoins de l’incident de loin et l’ont signalé aux autorités avant lui. Layin a subi une opération et une plaque de métal a été fixée sur son os cassé.
Source : Les Militants des droits de l'homme en Iran - 23 septembre 2018
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