lundi 15 juillet 2019

Iran : Les détentions des prisonnières, Golrokh Iraee et Atena Daemi, sont prolongées


Atena Golrokh détentions prolongées iran Golrokh Iraee et Atena Daemi ont été condamnées à trois ans et sept mois d'emprisonnement et à une interdiction de deux ans d'adhérer à des partis et associations politiques.

Les militantes des droits civils Golrokh Iraee et Atena Daemi ont comparu le 18 juin 2019 devant la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidé par le juge Iman Afshari. Les audiences ont duré deux heures, ce qui est à peine suffisant pour que la défense ait le temps nécessaire pour plaider.
Le tribunal les a condamnés à un an et demi de prison pour « propagande contre l'État » car elles ont publié des lettres ouvertes, et à deux ans et un mois pour avoir « insulté le Guide suprême, Ali Khamenei ».
Golrokh Iraee et Atena Daemi ont été condamnées à la suite d'une nouvelle plainte déposée contre elles, au cours de leur incarcération, pour avoir manifesté leur opposition à l'exécution de trois prisonniers politiques kurdes.
Les deux accusations portées contre les deux militantes des droits civiques étaient « perturbation de l'ordre carcéral en résistant à une inspection et en chantant des hymnes de protestation le jour de l'exécution des trois prisonniers politiques kurdes ».
Golrokh Ebrahimi Iraee, qui purgeait depuis octobre 2016 une peine de six ans d'emprisonnement principalement pour avoir écrit un article non publié sur la lapidation en Iran, a quitté la prison d'Evine à Téhéran le 8 avril 2019, après avoir versé une caution de 60 millions de tomans (12 000 €).
Atena Daemi, emprisonnée depuis novembre 2016, a été condamnée à sept ans de prison pour avoir rencontré des familles de prisonniers politiques, critiqué la République islamique d'Iran sur Facebook et condamné les exécutions massives de prisonniers politiques par l'Iran en 1988.
Source : Les droits de l’homme en Iran

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