Dans le couloir de la mort pendant 4 ans
Une source informée a déclaré à IHR : « Saeed Bolouri était en détention depuis 2016 pour le meurtre de son propriétaire. La dispute portait sur une caution de 80 millions de Toman que le propriétaire devait rendre à Saeed. Pourtant, 3 mois après avoir déménagé, le propriétaire n’avait pas restitué la caution. Finalement, la dispute a dégénéré et Saeed a tué le propriétaire avec un couteau. »
La famille de la victime refuse la diyya
« La famille de Saeed était prête à payer (le montant est connu et protégé par IHR) pour la diyya (prix du sang). Mais la famille de la victime n’a pas voulu y consentir. Elle a exigé un châtiment », a ajouté la source.
Les médias nationaux ou les autorités en Iran, n’ont toujours pas annoncé l’exécution de Saeed Bolouri.
L’homicide involontaire puni par la mort
Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights, le régime a accusé de meurtre avec préméditation, au moins 225 des 280 personnes exécutées en 2019.
Comme il n’y a pas de distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran, les personnes accusées de « meurtre avec préméditation » seront condamnées à la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.
Source : IHR
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