CSDHI – Vingt et un porteurs transfrontaliers (ou « Koulbars » en farsi) ont été blessés ou tués par des tirs directs des forces de sécurité dans le nord-ouest de l’Iran, en septembre.
Selon Hengaw, un site web kurde sur les droits de l’homme, rien qu’en septembre, 81 % des Koulbars, blessés et tués dans le nord-ouest de l’Iran était directement visés par les forces de sécurité frontalières. Elles ont tiré sur la plupart des victimes, à la frontière de l’Azerbaïdjan occidental. Des tirs directs ont tué six Koulbars et blessé 15 autres. Il y a également eu deux cas d’accidents de la route, et trois cas de décès et de blessures dus à des catastrophes naturelles. Les Koulbars venaient des provinces de l’Azerbaïdjan occidental, du Kurdistan et du Kermanshah.
Les porteurs kurdes d’Iran
Ils transportent de lourdes charges à travers la frontière pour un maigre salaire. En raison du manque de développement économique, de l’augmentation de la pauvreté et du chômage dans l’ouest de l’Iran, de plus en plus d’Iraniens sont contraints d’exercer ce métier dangereux et pénible. Le régime classe les Koulbars dans la catégorie des « contrebandiers » et il les abat régulièrement.
Soit, les forces de sécurité les tuent. Soit, les Koulbars meurent dans des avalanches, de chutes de montagnes, d’hyperthermie et d’hypothermie.
Les Koulbars sont souvent des érudits… pauvres !
De nombreux Koulbars possèdent des diplômes de l’université. Plusieurs d’entre eux sont des athlètes nationaux. Ils sont contraints d’occuper un emploi dangereux pour gagner leur vie pour un maigre salaire.
En cas de blessure, la plupart des Koulbars ne peuvent pas payer leurs factures d’hôpital. Selon Hengaw, de 2016 à juillet 2020, le régime a blessé et tué au moins 937 Koulbars kurdes.
Source : Iran News Wire
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