jeudi 13 mai 2021

Conséquences des manifestations en Irak contre la présence du régime iranien

 Dimanche, des manifestants irakiens ont pris d’assaut le consulat du régime iranien dans le sud de l’Irak après que les mandataires du régime aient assassiné le militant Jawad al-Wazni

Dimanche, des manifestants irakiens ont pris d’assaut le consulat du régime iranien dans la ville de Karbala, au sud de l’Irak. Cet incident s’est produit après que les groupes par procuration du régime iranien ont assassiné un activiste de premier plan, Jawad al-Wazni.

Cette évolution montre à nouveau comment le terrorisme et les activités malfaisantes de l’Iran ont détruit la vie des Iraniens et des habitants de la région. Il souligne également le fait que le régime des mollahs est une menace pour la paix et la sécurité régionale.

Des manifestations ont balayé l’Irak en octobre 2019 contre la présence néfaste du régime iranien en Irak.

Le régime a toujours décrit l’Irak, la Syrie et le Liban, en particulier l’Irak avec son écrasante majorité chiite, comme ses profondeurs stratégiques. Par conséquent, les manifestations en Irak portent un coup dur à la politique destabilisatrice du régime. Après 18 ans d’ingérence par des mesures brutales et l’utilisation de groupes terroristes mandataires, la profondeur stratégique du régime iranien s’effondre.

Les récentes manifestations en Irak contre le régime nécessitent une action mondiale contre le terrorisme de Téhéran qui ne se limite pas au pays du Moyen-Orient.

En février 2021, un tribunal belge a condamné le diplomate terroriste iranien Assadollah Assadi à 20 ans de prison. Assadi avait utilisé sa couverture diplomatique pour transférer des explosifs d’Iran en Belgique et tenter de poser une bombe puissante dans le rassemblement de l’opposition iranienne en France en 2018. L’arrestation d’Assadi et son procès ont une fois de plus souligné que les ambassades du régime agissent comme des émissaires de la terreur.

Ce fait a été récemment confirmé par le ministre des Affaires étrangères du régime, Mohammad Javad Zarif, dans une bande sonore divulguée. Zarif a explicitement admis que les diplomates qu’il supervisait, y compris les ambassadeurs en Irak et en Syrie, venaient des rangs des gardiens de la révolution (CGRI) et que le ministère des Affaires étrangères et les ambassades du régime avaient une « structure sécuritaire».

Le 15 novembre 2019, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a révélé comment l’ambassadeur du régime iranien en Irak, Iraj Masjedi, a agi en tant que gouverneur secret de l’Irak.

«Il est clair que l’ambassadeur du régime iranien en Irak, Iraj Masjedi, est le gouverneur secret de Khamenei en Irak. Et en tant que commandant de haut rang de la Force Qods, il est clairement la personne la plus importante du régime en Irak. Ensemble, ces positions lui donnent à la fois l’autorité et la couverture diplomatique nécessaires pour ordonner à ses agents de massacrer le peuple irakien lorsque leurs manifestations publiques présentent un défi à l’influence du régime iranien », lit-on dans le rapport du CNRI.

Les manifestations en Irak contre l’ingérence du régime coïncident également avec des manifestations qui se poursuivent et s’intensifient en Iran. Des manifestants de tous horizons organisent des manifestations à travers l’Iran, scandent des slogans contre la corruption du régime et les mauvaises politiques qui ont abouti à la pauvreté de la population. Les Iraniens ont scandé «Lâchez la Syrie, pensez à nous», critiquant l’exportation du terrorisme par le régime.

À présent, alors que de plus en plus de preuves du terrorisme du régime apparaissent, avec des revendications populaires en Iran et dans d’autres contre le terrorisme des mollahs, la communauté internationale doit accroître la pression sur le régime pour qu’il mette fin à ses activités terroristes.

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