Les enfants ont toujours été victimes de violations systématiques des droits humains en Iran
Sous le régime clérical iranien, les droits des enfants sont violés par des exécutions, le travail des enfants, la privation d’éducation et le mariage des enfants.
Le régime réduit régulièrement chaque année le budget des centres éducatifs ou des centres de soutien pour les enfants et les adolescents et augmente au contraire les budgets des forces répressives et de la propagande d’État.
Pendant ce temps, les tirs et les meurtres de mineurs par les forces de sécurité de l’Etat (les SSF) font la une des journaux de temps à autre en Iran.
Tirer directement sur des enfants dans les régions occidentales du pays ainsi que dans la province du Sistan-Baloutchistan sous le prétexte de s’attaquer au « trafic » est devenu une pratique courante.
Les enfants sont contraints de travailler comme porteurs (Koulbars) ou transporteurs de carburant dans l’ouest et le sud-est du pays. Ce sont les régions les plus défavorisées d’Iran.
Les forces de sécurité de l’État ne sont jamais tenues pour responsables du meurtre de citoyens, en particulier des mineurs. Le système judiciaire ne prend pas de mesures sérieuses pour poursuivre les criminels.
L’Iran rejette sa responsabilité dans la protection des droits des mineurs
Les responsables n’ont jamais accepté leur responsabilité dans la protection des droits de l’enfant.
Le 31 juillet, les forces de sécurité de l’Etat ont ouvert le feu sur une voiture à un poste de contrôle à Khorramabad, dans l’ouest de l’Iran. Elles ont tué Mehdi, 11 ans, et Matin Rashedimanesh, 9 ans. Ils étaient frères.
Les informations indiquent que les forces de sécurité du régime iranien (SSF) ont tiré sur la voiture en prétendant qu’elle transportait des produits de contrebande alors qu’elles savaient que des membres de leur famille s’y trouvaient.
Les SSF ont arrêté les parents des enfants après la fusillade.
Le 19 janvier, les SSF de Zanjan ont ouvert le feu sur une voiture de tourisme. Elles ont tué une fillette innocente de 8 ans, Mezgin Palangi, et blessé sa sœur de 16 ans, Falak Palangi. Les occupants de la voiture étaient la mère, ses deux filles et son fils.
Le 10 mai 2021, les SSF du Sistan-Baloutchistan ont abattu un enfant baloutche à Iranshahr. L’enfant s’appelait Meisam Narouie, âgé de cinq ans.
Un coup d’œil sur le sombre bilan des violations des droits du régime iranien montre que le fait d’abattre des mineurs pour garantir les intérêts du gouvernement est sans précédent.
Au cours des quatre dernières décennies, le régime iranien a tué des Iraniens, y compris des enfants. En toute impunité.
Lors des manifestations nationales de novembre 2019, les forces de sécurité iraniennes (SSF) ont tué des dizaines d’enfants.
Elles ont abattu au moins 22 enfants. Puis elles ont tiré illégalement à balles réelles sur des manifestants et des passants non armés, selon une enquête d’Amnesty International.
Quelques 29 enfants figuraient parmi les 176 personnes tuées lors de l’abattage par les pasdarans du vol 752 d’Ukraine International Airlines en janvier 2020.
Les enfants pris pour cibles par les forces des mollahs
Les tirs sur des mineurs par les forces de l’État et l’absence d’obligation pour les autorités de rendre des comptes concernant ces meurtres s’inscrivent dans le cadre des politiques systématiques de répression du régime. Cette dernière s’est illustrée par des exécutions et des meurtres d’enfants.
Le régime iranien a exécuté de manière extrajudiciaire plus de 30 000 prisonniers politiques au cours de l’été 1988. Des centaines de victimes de ce massacre avaient été arrêtées alors qu’elles étaient mineures.
La crise de l’impunité en Iran a permis aux responsables du régime de poursuivre leurs violations des droits humains. Et d’être récompensés au lieu d’être tenus pour responsables.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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