Le journal gouvernemental Etemad a écrit le 2 août : « Du 22 mai au 31 juillet, huit travailleurs se sont immolés par le feu parce qu’ils n’arrivaient pas à joindre les deux bouts. Les rapports montrent que les licenciements, les mises à pied, les contrats de travail non conclus, les demandes sans réponse et l’incapacité à assurer leur subsistance sont les causes de l’auto-immolation des travailleurs. »
L’exploitation et le pillage des travailleurs augmentent heure par heure sous le régime des mollahs. Il y a deux ans, le quotidien officiel Ressalat rapportait le 14 avril 2020 : « En examinant 20 entreprises, nous avons découvert qu’elles avaient réalisé un bénéfice net de 100.000 milliards en un an. » On peut imaginer comment la vie de centaines de travailleurs a été détruite par les propriétaires de ces entreprises, qui ne sont autres que le guide suprême du régime, Ali Khamenei, et les autres mollahs au pouvoir.
En plus de l’exploitation directe et cruelle des travailleurs, le régime les opprime de plus en plus en imprimant continuellement des billets de banque, réduisant ainsi leur pouvoir d’achat. Selon un rapport du site Khabar Online du 31 juillet 2022, « la Banque centrale imprime 3810 milliards de rials par jour. » Le prix des produits de base augmente quotidiennement. Le 27 juillet, le quotidien Mardom-Salari a écrit : « Selon le récent rapport du Centre de statistiques d’Iran, le taux d’inflation point à point du principal groupe de produits alimentaires, de boissons et de tabac a atteint 86 %, tandis que l’inflation réelle du panier de consommation des familles qui travaillent est supérieure à 100 %. » Le 26 juillet, le journal Hamdeli citait le même centre et écrivait : « Le groupe des huiles et des graisses était au sommet de l’inflation de juillet avec 293,1 %, et le prix du kilo d’œufs a atteint 1000 000 rials. »
Dans une situation où les revenus du régime provenant de la vente de pétrole et de produits pétroliers ont considérablement augmenté par rapport à l’année dernière, la corruption représente des centaines de milliers de milliards de rials, le coût de la répression et les coûts faramineux des projets nucléaires et de missiles et l’exportation du terrorisme sont un trou noir qui engloutit toute la richesse nationale et les ressources des travailleurs.
Tant que la dictature des mollahs sera au pouvoir, les travailleurs et les ouvriers s’appauvriront chaque jour davantage. Cette calamité ne peut être résolue qu’en renversant ce régime et en instaurant la démocratie et la souveraineté populaire. Chaque usine et chaque atelier, chaque quartier et chaque ville doivent se transformer en un centre de rébellion afin que les droits volés du peuple soient arrachés des griffes de Khamenei, Ebrahim Raïssi et des pasdarans.
La commission du Travail du CNRI appelle l’Organisation internationale du travail et les autres organes compétents des Nations unies, ainsi que tous les syndicats du monde, à condamner les politiques anti-travailleurs des mollahs au pouvoir et leur violation flagrante et systématique des lois et normes internationales relatives aux travailleurs.
Commission du Travail du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 août 2022
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