Selon Hamshahri du 2 août, les cas de deux hommes et d’une femme condamnés à avoir les yeux crevés par les tribunaux de Kermanchah, Qom et Fars ont été envoyés à Téhéran pour l’application de ce châtiment cruel.
Hamshahri a déclaré qu’avec l’approbation des juges de la Cour suprême d’Iran,le chatiment sera exécuté sur une jeune femme de Kermanchah. Comme il n’est pas possible d’exécuter la sentence dans la province de Kermanchah, la femme est censée être aveuglée à la branche 3 des services d’application des peines de Téhéran.
Le rapport indique que la condamnation à l’aveuglement d’un homme, originaire de la province de Fars, a été envoyée à ce service de Téhéran.
Dans le troisième cas, un homme a été condamné à l’aveuglement de l’œil gauche, et son dossier se trouve devant le tribunal pénal de Téhéran.
Cette décision intervient après que les autorités iraniennes aient amputé des doigts deux hommes condamnés pour vol ces derniers mois.
Peines barbares
Ces condamnations barbares à l’aveuglement ne sont qu’une partie des châtiments qui ont été exécutés ces derniers mois ou qui sont sur le point de l’être.
De nombreux citoyens ont dénoncé les châtiments corporels, notamment le fouet, les amputations et les aveuglements, qu’ils jugent inhumains et barbares.
Des groupes de défense des droits humains ont déclaré que ces châtiments violaient le droit international et équivalaient à de la torture et à un traitement cruel des condamnés.
Dans une déclaration faite en juin, Amnesty International a appelé la communauté internationale à utiliser tous les moyens diplomatiques pour empêcher les autorités iraniennes de commettre de tels actes criminels.
Au cours d’une série de révélations majeures en mai 2022, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a publié de nombreuses informations obtenues à l’intérieur du système judiciaire du régime des mollahs, notamment de l’Organisation des prisons.
Des milliers de condamnés à mort
Selon les chiffres de l’Organisation des prisons, 5197 personnes sont dans le couloir de la mort ou sont condamnées à la loi du Talion.
Parmi elles, 1 366 sont condamnées à mort, dont 39 femmes. 3 831 autres prisonniers, dont 144 femmes, sont condamnés au Talion ou des châtiments semblbales au préjudice subi par la victime.
Soixante prisonniers du couloir de la mort avaient moins de 18 ans au moment du délit présumé en 2020.
Les documents mentionnent également les noms de 51 personnes, dont 23 femmes, condamnées à la mort par lapidation et de 107 prisonniers condamnés à l’amputation.
Source : Iran HRM/CSDHI
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