mercredi 10 avril 2024

Iran Air : un instrument du terrorisme iranien, révèlent de nouveaux renseignements

 Des révélations récentes ont mis en lumière l’étendue du contrôle exercé par le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) du régime iranien sur Iran Air, apparemment une compagnie aérienne public. Selon des informations du Telegraph et de Die Welt, le général de brigade Shamseddin Farzadipour, un haut commandant du CGRI, dirige secrètement Iran Air depuis avril 2022. Cette révélation intervient dans un contexte d’inquiétudes croissantes quant à l’implication du régime dans la prolifération de missiles et d’équipements militaires pour ses mandataires au Moyen-Orient et en Russie.

L’expérience du brigadier Farzadipour en tant qu’ancien commandant de l’aviation de la force aérospatiale du CGRI met en évidence les liens étroits entre Iran Air et l’armée. Il était connu pour piloter des avions de transport, notamment des avions Ilyushin-76 de l’ère soviétique, entre l’Iran et la Syrie, facilitant la livraison de fournitures à la Force Qods, qui soutient le régime de Bachar al-Assad.

Le Conseil national de la Résistance iranienne a découvert des preuves indiquant qu’Iran Air est utilisé depuis longtemps par le régime iranien pour transférer de l’argent, des armes et des équipements à ses mandataires, notamment le Hezbollah et les Houthis. Cet abus d’une compagnie aérienne civile à des fins militaires et terroristes souligne le mépris du régime à l’égard des normes et réglementations internationales.

Les dirigeants européens, notamment ceux de France, d’Allemagne et des Pays-Bas, ainsi que les États-Unis, ont appelé à des mesures contre Iran Air et d’autres entités impliquées dans des activités illicites. Cependant, le plus haut diplomate de l’Union européenne, Josep Borrell, hésite à imposer de nouvelles sanctions, craignant de nuire aux efforts diplomatiques avec Téhéran.

Le rapport de Die Welt fournit des informations supplémentaires sur le rôle d’Iran Air dans la facilitation du terrorisme. La compagnie aérienne aurait été utilisée pour planifier et exécuter des opérations terroristes en Europe, notamment l’attentat à la bombe déjoué contre un rassemblement de l’opposition à Paris en 2018. En outre, des preuves indiquent l’implication d’Iran Air dans l’assassinat de dissidents iraniens, dont Kazem Radjavi en Suisse en 2018. 1990.

Ces révélations soulignent la nécessité urgente d’une action décisive contre Iran Air et les entités à l’origine de ses activités illicites. Les appels à ce que le CGRI soit désigné comme organisation terroriste par l’UE et à de nouvelles sanctions contre le programme nucléaire iranien ont gagné du terrain à la lumière de ces révélations.

Alors que les pays occidentaux sont aux prises avec des crises au Moyen-Orient et en Europe, les activités malveillantes du régime iranien continuent de poser un défi de taille. En exploitant les compagnies aériennes civiles à des fins militaires et terroristes, le régime iranien démontre sa volonté de bafouer le droit et les normes internationales pour faire avancer son programme de répression et d’extrémisme.

Source : CNRI 

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