lundi 7 novembre 2016

Iran : Le gouvernement est incapable de payer sa dette de 33 milliards de dollars au ministère de la Sécurité sociale

 Un membre du conseil d'administration de la soi-disant Association des conseils islamiques du travail de la province de Téhéran a déclaré : « le ministère de la Santé cherche à se procurer les ressources médicales des travailleurs en gaspillant ce dont il pourrait se servir pour faire avancer son projet raté de transformation du système de santé. »

Dans une interview accordée à l'agence de presse officielle ILNA le 1er novembre, Mohammad Reza Farzalian a annoncé que depuis les débuts du gouvernement du mollah Rohani, les responsables du ministère de la Santé ne cherchaient qu'à empiéter sur les ressources du ministère de la Sécurité sociale.
Il a ajouté : « la motivation derrière cette initiative du ministère de la Santé n'a été que de compenser les inefficacités causées par une augmentation déraisonnable des coûts des services de santé ».
Le fonctionnaire a affirmé que « suite à l'adoption de cette politique par le ministère de la Santé, le projet de transformation du système de santé est devenu un puits sans fond qui va engloutir tous les fonds de santé publique et privée ».
Le membre du conseil d'administration de la soi-disant Association des conseils islamiques du travail a ajouté : « puisqu’il est clair que le gouvernement est incapable de fournir les ressources nécessaires pour combler ce puits sans fond, les gestionnaires du ministère de la Santé cherchent à se procurer les ressources du ministère de la Sécurité sociale en insistant sur la poursuite de leur projet raté ».
Les militants syndicaux ont rappelé à plusieurs reprises au cours des dernières années que le gouvernement est incapable de payer son énorme dette de plus de 33 milliards de dollars au ministère de la Sécurité sociale. D'autre part, pour compenser son déficit de ressources dans des projets aussi défaillants que le plan de subvention ciblé, le gouvernement empiète sur les ressources financières des travailleurs actifs et retraités de la Sécurité sociale, bien qu'il s'agisse de ressources appartenant au peuple.
Farzalian a ajouté : « Les travailleurs ne sont nullement disposés à renoncer à leurs ressources de santé, car ils ont découvert que leurs ressources sanitaires, telles que les hôpitaux et les cliniques, s'usent et deviennent inutiles une fois dans les mains du gouvernement ».
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