Le manageur de la chaîne télévisée « Halab Today in Aleppo » a décrit les conditions de vie à Alep lors d’une interview avec la télévision nationale de la Résistance iranienne et a parlé des opérations des soldats syriens pour mettre fin au siège imposé par le régime Assad, tout comme le déploiement des forces du régime iranien.
« Bassel Abu Hamza – le manageur de la chaîne Halab Today in Aleppo :
Cela fait trois mois qu’Alep est assiégé et les mises à feu, les attaques aériennes des avions de guerre et des hélicoptères se poursuivent. De plus, les missiles et les obus de l’artillerie sont tirés chaque jour et consécutivement dans ces régions. Un grand nombre de personnes sont tuées ou blessées quotidiennement dans ces zones résidentielles. Les régimes Assad et iranien commettent ces crimes chaque jour et les milices du régime des mollahs assiègent également Alep.
La situation des habitants est critique dans cette ville. Les victimes ne peuvent pas se rendre dans les hôpitaux à l’extérieur, aux frontières de la Turquie, pour être soignées. Le manque de carburant et de nourriture affecte la vie des habitants. Les groupes de combattants locaux ont lancé une énorme opération partant d’Alep vers les régions ouest pour mettre fin au siège et libérer la ville qui est contrôlée par les forces du régime depuis 5 ans.
Les groupes de combattants pourraient prendre de nombreuses zones comme Dahiyeh Assad et le village de Minyan. D’autres régions qui étaient contrôlées par le Hezbollah et le régime des mollahs ont également été conquises. Cette bataille se poursuit et les habitants d’Alep attendent une seconde attaque des révolutionnaires.
Quelques citoyens décrivent les conditions de vie des gens à Alep. Abu Mohammad parle des pénuries et des difficultés à Alep. Il affirme que rien n’existe là-bas et que tout est rare. Même de la nourriture basique comme du pain ou du yaourt n’est pas disponible. Le prix de la farine est de 1000 lires le kilo et les boulangers ne reçoivent que 250 à 300 lires pour cuire le pain pour un kilo de farine. Nous pouvons avoir seulement 5 pains par jour et parfois tous les deux jours. L’hiver est là et nous n’avons plus de carburant ni de bois à brûler. La situation est critique.
Abu Mohammad attend que les révolutionnaires mettent fin au siège et libèrent la ville. Il déclare : « Par la volonté de Dieu, faites que la ville soit libérée complètement. »
Comme le dit Abu Mohammad, mettre fin au siège est une priorité majeure. Ainsi, les victimes pourraient être transférées dans les hôpitaux à l’extérieur d’Alep et les habitants recevraient de la nourriture et du carburant. Les révolutionnaires sont actuellement dans la seconde phase de leur énorme opération et ils souhaitent mettre fin au siège et libérer la ville. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire