Le mardi 1er novembre, Rohani se trouvait au Parlement pour défendre ses trois nouveaux ministres. En même temps, de nombreuses personnes venues de tout le pays se sont rassemblées devant les bâtiments pour protester contre le pillage par le régime iranien des ressources déjà maigres du pays. Le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI) rapporte que des centaines d'enseignants du mouvement d'alphabétisation, les actionnaires de Shandiz Padideh, les travailleurs et les employés de Telecom, des chefs d'entreprises, et ainsi de suite, ont assisté à la manifestation.
Les forces de sécurité ont essayé d'empêcher les manifestants de se rassembler et ont utilisé des méthodes répressives pour le faire. Des agents des renseignements, des agents en civil et des policiers anti-émeute ont commencé tôt le matin à dégager la zone. Des forces spéciales étaient stationnées dans des véhicules devant les portes principales et latérales du Parlement des mollahs.
Le NCRI a dit que les manifestants ont scandé : "Le vol et la corruption par le ministère des finances", "ces énormes détournements ont transformé l'Iran en Karbala (champ de tueries)", "le cabinet de Rohani a été aveugle et n'a pas vu le vol", "Oh le Messie, extirpe cette oppression", "les actionnaires de Padideh ont seulement entendu des mensonges", "Le procureur de Khorassan a mis le feu à nos biens ", "Ceux qui prétendent avoir la foi, ont trahi tout le temps", "Les trois branches du gouvernement ne font rien d'autre que de la papperasserie et du blanchiment (de leurs crimes)", "Aujourd'hui est un jour de deuil, parce que la vie de la nation n'est pas sécurisante" et "Nous ne partirons pas jusqu'à ce que nous obtenions une réponse".
Un autre manifestant tenait une pancarte où on pouvait lire : "La construction du pays est le plus grand crime en Iran, faire confiance au gouvernement est catégoriquement une erreur".
Les travailleurs des télécommunications se sont rassemblés aussi en dehors du parlement les deux jours précédents. Beaucoup étaient accompagnés de leurs familles, même s'il faisait assez froid. Les membres du parlement du régime ont donné de fausses promesses aux manifestants, tentant de les persuader de partir.
Le CNRI a ajouté : "Plus de 700 propriétaires de cafés des provinces d'Ispahan, Chaharmahal-Bakhtiari, Lorestan, etc. ont participé au rassemblement pour protester contre la fermeture de leurs entreprises". Ensemble, ils ont chanté "Heyhat Menna Zellah" pour dire qu'ils ne céderaient pas à l'oppression des dirigeants et qu'ils continueront à exiger leurs droits, peu importe le coût.
Source : Stop au Fondalentalisme
Source : Stop au Fondalentalisme
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire