vendredi 10 février 2017

La politique à adopter vis-à-vis de l'Iran et tentatives désespérées de discréditer l’OMPI


 Par Farzin Hashemi Membre de la commission des affaires étrangères du CNRI
Au cours de la semaine dernière, la politique à adopter vis-à-vis de l'Iran a été une fois de plus largement abordée dans les médias. En même temps, ces dernières semaines, il y a eu de plus en plus d’appels en vue d'une nouvelle approche à l’égard de l'opposition iranienne, l’OMPI.

L'annonce par le conseiller pour la sécurité nationale des Etats-Unis que "l'Iran a officiellement reçu une mise en garde " a attiré beaucoup d'attention au sein des experts et des médias. Cette prise de position a été suivie par un nombre de tweets du Président américain Donald Trump et un nouveau train de sanctions, ce qui soulève la perspective d'un changement de l'approche américaine envers l'Iran.
Il convient de noter que la prise de position américaine a été en réaction à un certain nombre d'actions provocatrices entreprises par Téhéran, y compris, entre autres, un nouveau test d'un missile balistique capable de transporter une ogive nucléaire. En même temps, les mollahs ont également vanté l'essai de leurs puissantes nouvelles centrifugeuses, presque huit fois plus performantes que les anciennes.
En ce qui concerne la Résistance iranienne, et ses composantes, notamment l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (MEK/OMPI), l'imposition de sanctions contre un certain nombre de personnes et de sociétés affiliées au régime clérical pour leur rôle dans la prolifération des missiles est une étape positive dans la lutte contre cette dictature terroriste et illégitime dont le bilan comprend 120 000 exécutions politiques.
Cependant, afin de faire face aux menaces émanant du parrain du terrorisme d'état et de la plus grande source de guerres et de l’instabilité dans la région, qui a joué le rôle le plus important dans la montée au pouvoir de l’EI (Daech) et de sa survie, il est impératif d'imposer des sanctions contre les Gardiens de la révolution (le CGRI ou Pasdaran), ses entités affiliées, le ministère du Renseignement, et d'autres entités impliquées dans la répression du peuple iranien et de l'exportation du terrorisme. Le CGRI et ses milices affiliées ainsi que leurs chefs doivent être expulsés des pays de la région, en particulier de l'Irak, la Syrie et le Yémen. Dans le cas contraire, la région ne connaîtra aucune paix ni de la tranquillité.
La perspective d'un changement de la politique américaine, a déjà ébranlé non seulement le régime iranien et ses lobbys ou groupes d’intérêt, mais également les apologistes et défenseurs de l'ancienne politique d'apaisement qui a totalement échoué. Afin de maintenir "l’ère glorieuse", terme utilisé par les agents des mollahs, en interne et parfois en public, pour décrire les dernières années de la politique américaine à l’égard de l'Iran, ils ont recours à une stratégie à deux volets.
D’abord par leur propagande dans les médias, sous diverses couvertures, ils essaient de créer une "chambre d'écho" avec laquelle l'idée de la nécessité d'une politique ferme vis-à-vis de l'Iran et de son comportement d’Etat voyou, à l’intérieur du pays comme à l'extérieur, apparaisse comme une politique de « va-t-en guerre ». Ils tentent ainsi désespérément d'intimider, par le biais de ces fausses étiquettes, ceux qui appellent à un changement de politique pour se mettre aux côtés du peuple d'Iran.
Simultanément, ils se sont engagés dans une campagne de désinformation massive pour discréditer l'opposition démocratique, l'OMPI et la coalition que représente le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), dirigé par sa Présidente-élue Maryam Radjavi. En répandant de fausses informations sur le MEK/OMPI, ayant pour l’origine le ministère du Renseignement du régime des mollahs (le VEVAK) et la section du renseignement du CGRI, leur objectif est de transmettre le faux message qu'il n'y a pas d’opposition viable et que le monde doit accepter et traiter avec la dictature religieuse au pouvoir en Iran. Ainsi, l'essentiel de la question n'est pas leurs allégations discréditées, mais leur ordre du jour caché visant à maintenir la politique de complaisance.
Ainsi, le choix est tout simplement entre soutenir le banquier central du terrorisme international avec son bilan de 120 000 exécutions de dissidents pour des raisons politiques – comme par hasard, la majorité d'entre eux étant des membres et sympathisants de l'OMPI/MEK – ou se mettre aux côtés du peuple iranien dans leur quête d'un Iran libre et démocratique où il n'y aurait plus d'exécutions, plus de discrimination entre les sexes, plus de soutien aux groupes terroristes ou de stratégie de déstabilisation de la région toute entière, et plus de programme d'armes nucléaires.
Le 9 janvier 2017, 23 dignitaires éminents, dont beaucoup avec des années de service public, ont demandé à la nouvelle administration américaine "d'adopter et de poursuivre une politique sur la question iranienne qui reconnaît les intérêts et les droits inaliénables du peuple iranien, et pas seulement le régime clérical qui exerce un règne absolu sur ce pays." Soulignant l'échec des politiques passées et de l’espoir consistant à ce que l'accord sur le programme nucléaire pourrait conduire à un changement de comportement de la part de Téhéran, les signataires ont également souligné le fait que la politique agressive du régime fait partie de ses efforts visant à "la préservation du système vulnérable de la dictature." Ils ont également appelé à entendre la voix du peuple iranien exprimée par le CNRI et l’OMPI.
Ayant été pleinement conscients de toutes les allégations contre l'OMPI, y compris l’étiquette démystifiée du « terrorisme » collée à l’OMPI dans le passé pour des motifs politiques et que certains "médias et la communauté politique [qui] continuent de recycler des allégations diffamatoires de décennies passées", ils écrivent : "Nous savons maintenant que ces désignations de la Résistance comme un groupe terroriste par les gouvernements occidentaux n'ont pas été formulées en réaction aux actes terroristes avérés et confirmés, mais simplement des gestes diplomatiques prises à la demande de Téhéran. Le ministère du Renseignement et de Sécurité de l'Iran (VEVAK) a, depuis de nombreuses années, tenté de paralyser l'opposition en exil secrètement en diffusant, sous couverts différents, de fausses allégations et d’informations déformées par l'intermédiaire de tiers, en Occident. Les gouvernements d'Allemagne et des Pays-Bas ont suivi de près l’activité des services iraniennes sur leur sol ; un examen approfondi de
contre-espionnage par les États-Unis sur le même sujet s’impose clairement et est attendue depuis longtemps."
Les signataires ont enfin conclu en recommandant à la nouvelle administration : " avec une compréhension plus éclairée des priorités du régime iranien et ses vulnérabilités, votre administration sera mieux équipée d'y faire face en utilisant les leviers dont disposent les Etats-Unis pour peser de tout son poids pour s’opposer à la politique répressive de Téhéran et son aventurisme en défense des valeurs fondamentales que partagent nos deux peuples."
Bref, les mollahs sont beaucoup plus vulnérables qu'à tout autre moment à l’intérieur du pays. L'année 2016 a vu des progrès significatifs réalisés par la Résistance à l’intérieur de l’Iran. Le réseau de l’OMPI en Iran a diffusé largement l'appel à traduire en justice les responsables des exécutions de masse en Iran, en particulier le massacre, en 1988, de 30 000 prisonniers politiques, à la suite du décret de Khomeiny pour exécuter toutes les personnes affiliées à l’OMPI qui refusaient de dénoncer cette organisation. Aujourd'hui, les différentes positions prises sur ce massacre par des secteurs entiers de la population en Iran, ont ébranlé l'ensemble du système.
Bien que les lobbys de Téhéran, et les défenseurs de la politique de complaisance vont continuer d'allouer tous désespérément leurs ressources à discréditer la Résistance, et en particulier l’OMPI et de préserver l'ancienne politique mise en échec, leur temps est compté.
Plus d’informations sur l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI)
L'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI, également connu sous le nom de MEK, ou Mujahedin-e-Khalq / Mujahedeen-e Khalq"), a été fondée le 6 septembre 1965, par Mohammad Hanifnejad, Saeed Mohsen, Ali-Asghar Badizadgan. Tous les trois ingénieurs, ils avaient déjà été membres du Mouvement pour la Liberté (également connu sous le nom de Mouvement de libération), créé par Medhi Bazargan en mai 1961(1)
La quête et les recherches de l’OMPI a abouti à une véritable interprétation de l'Islam, par nature tolérante et démocratique, et en adéquation avec les valeurs de la civilisation moderne. Il a fallu six ans pour l’OMPI pour formuler sa vision de l'Islam et à élaborer une stratégie visant à remplacer la monarchie dictatoriale de l’Iran par un gouvernement démocratique.
L'interprétation de l'Islam par l’OMPI
Le régime théocratique des mollahs en Iran affirme que l'interprétation de l'Islam se situe dans son domaine exclusif. L’OMPI rejette ce postulat et la vision réactionnaires du clergé se réclamant de l'Islam. L'approche globale de l’OMPI à l’égard de l’interprétation de l'Islam s'est avérée être plus persuasive et convaincante pour la jeunesse iranienne.
Les fondateurs de l’OMPI et ses nouveaux membres se sont mis à étudier les diverses écoles de pensée, l'histoire de l'Iran et celles d'autres pays du monde, pouvant ainsi analyser d'autres philosophies et idéologies en acquérant de vastes connaissances approfondies et de présenter leur propre système de pensée, fondée sur l'Islam, comme la réponse aux problèmes de l'Iran.

L'arrestation des dirigeants de l’OMPI dans les années 70
La police secrète notoire du Chah, la Savak, arrêta tous les dirigeants de l’OMPI et la plupart de ses membres en 1971. En mai 1972, les fondateurs de l’OMPI, Mohammad Hanifnejad , Saeed Ali Mohsen et Asghar Badizadegan, ainsi que deux membres de la direction, Mahmoud Askarizadeh et Rasoul Meshkinfam, ont été mis devant les pelotons d’exécution après de longs mois d'emprisonnement et de tortures. Ils étaient les véritables pionniers, qui se sont dressés contre le régime dictatorial du Chah. Mais aujourd’hui, ils sont également reconnus pour leur opposition à ce que l'on appelle le fondamentalisme islamiste.
La condamnation à mort de Massoud Radjavi, membre du comité central de l’OMPI, a été commuée en emprisonnement à vie à la suite d'une campagne internationale déclenchée par son frère, le Dr. Kazem Radjavi basé à Genève (assassiné en avril 1990 à Genève par les agents des mollahs) et l'intervention personnelle du président français Georges Pompidou ainsi que de François Mitterrand. Il a été le seul survivant de la direction originale de l’OMPI.
Le rôle crucial de Massoud Radjavi dans la définition et la dénonciation de l'extrémisme religieux
De 1975 à 1979, pendant son incarcération dans des prisons différentes, Massoud Radjavi a conduit la lutte de l’OMPI en dépit de la torture qu’il subissait constamment pour la position de leader qu’il occupait.
Il a souligné la nécessité de poursuivre la lutte contre la dictature du Chah. En même temps, il a qualifié le fanatisme religieux comme principale menace interne à l'opposition populaire, et a mis en garde contre l'émergence et la montée du fanatisme et l'autocratie religieux. Il a également joué un rôle crucial lorsque quelques éléments ont cherché à s’accaparer du mouvement en profitant du vide créé par l’emprisonnement et l’exécution de la direction de l’OMPI, pour réclamer un changement de l'idéologie et de la politique de l’organisation. Dans son rôle du dirigeant de cette dernière, Massoud Radjavi condamne les abus de ces individus au nom de l’OMPI tout en continuant d'insister sur la lutte contre la dictature. Ses efforts alors qu’il était toujours en prison ont forcé ces personnes de ne plus agir sous le nom de l’OMPI en adoptant une autre appellation pour leur groupe. Les positions prises par Massoud Radjavi sont restées la manifeste de l’OMPI jusqu'au renversement du régime du Chah.
Libération de prisonniers politiques pendant les derniers jours du Chah
Un mois avant la révolution de 1979, le Chah fut forcé de fuir l'Iran, pour ne jamais revenir. Tous les dirigeants de l'opposition démocratique avait alors été soit exécuté par la SAVAK du Chah ou emprisonnés, et ne pouvaient qu’exercer peu d'influence sur la suite des événements. Khomeiny et son réseau de mollahs à travers le pays, qui dans leur globalité avaient été épargnés par la colère de la SAVAK, étaient la seule force restée intacte et qui pouvaient profiter du vide politique. En France, Khomeiny avait reçu une projection maximale à travers les médias du monde entier. Avec l'aide de ses disciples parmi le clergé, il a pu confisquer une révolution qui a commencé avec des appels pour la démocratie et la liberté et la détourner vers ses objectifs basés sur une idéologie fondamentaliste. Ainsi, grâce à une convergence exceptionnelle des événements historiques, le clergé chiite a pris le pouvoir en Iran.
Répression graduelle de l’OMPI par Khomeiny par crainte du soutien populaire dont elle bénéficiait
Dans ses discours internes, Radjavi, le seul dirigeant de l'OMPI resté en vie, soutenait que Khomeiny représentait les secteurs les plus réactionnaires de la société et prêchait en fait le fascisme religieux. Plus tard, dans les premiers jours après la révolution de 1979, les mollahs, et particulièrement Ali-Akbar Hachémi Rafsandjani, évoquaient ces déclarations pour provoquer les nervis organisés en milice que l’on appelait les matraqueurs « hezbollahis » à attaquer les sympathisants de l’OMPI.
Après la révolution, l'OMPI s’est vite transformée au plus important parti politique organisé de l’Iran. Elle comptait des centaines de milliers de membres et militants qui menaient leurs activités depuis les bureaux qu’elle avait créés dans tout le pays. Le quotidien 'Mojahed" publié par l’OMPI se vendaient à plus 500 000 exemplaires.
Entretemps, Khomeiny avait mis en place une assemblée d'experts composé de 60 mollahs des plus proches de lui et d’autres loyalistes pour ratifier le principe de velayat-e faqih (suprématie absolue du pouvoir du clergé) comme un pilier de la Constitution. L’OMPI a lancé une campagne nationale de protestation qui a reçu un énorme soutien populaire. Par la suite, l’OMPI a refusé d'approuver la nouvelle Constitution fondée sur le concept de velayat-e faqih, tout en soulignant son respect des lois du pays pour priver les mollahs de toute excuse pour continuer à réprimer les partisans de l’OMPI qui étaient régulièrement pris pour cible par les voyous officiels ou officieux à la solde du régime.
Khomeiny a soutenu l'occupation de l'ambassade des États-Unis en novembre 1979 afin de créer une frénésie anti-américaine dans le but de faciliter la tenue d'un référendum pour approuver sa Constitution, que l’OMPI avait rejetée.
Les efforts de l’OMPI pour participer au processus politique en cours afin d'éviter une confrontation non voulue avec les forces répressives du pouvoir
L’OMPI a participé activement au processus politique, présentant des candidats pour les élections parlementaires et présidentielles. Elle est également entrée avec enthousiasme dans le débat national sur la structure du nouveau régime, même si elle n'a pas réussi à obtenir la création d’une assemblée constituante pour rédiger une nouvelle Constitution.
L’OMPI a de même fait une tentative de participation politique lorsque Massoud Radjavi s'est présenté aux élections présidentielles en janvier 1980. Le chef de l'OMPI a été forcé de se retirer lorsque Khomeiny a décidé que seuls les candidats qui avaient soutenu la Constitution lors du référendum de décembre – que l’OMPI avait boycotté - avaient droit à l’éligibilité. Dans la déclaration du retrait l’OMPI, Massoud Radjavi a souligné les efforts de cette dernière pour se conformer aux règlements électoraux et a réitéré l'intention de l'OMPI de poursuivre ses objectifs politiques dans le cadre du nouveau système légal". (Rapport non-classifié sur l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI/ MEK) par le Secrétariat d'État américain à la Chambre des Représentants des Etats-Unis, décembre 1984.)
Malgré ces efforts, l’OMPI s’est trouvée rapidement dans un affrontement direct contre les forces du « guide suprême » du régime. Les divergences entre l’OMPI et Khomeiny remontent aux années 1970, et sont enracinées dans l’opposition de l’OMPI à ce qui est connu aujourd'hui comme l'extrémisme islamique. En colère contre la position claire prise par l'OMPI contre son régime et s'inquiétant de la popularité croissante de celle-ci, Khomeiny ordonna une répression brutale contre l’OMPI et ses partisans. Entre 1979 et 1981, quelque 70 membres et sympathisants de l'OMPI ont été tués et plusieurs milliers d'autres ont été emprisonnés par le régime iranien.
20 juin 1981- Khomeiny ordonne à ses forces d'ouvrir le feu sur une manifestation pacifique d'un demi-million de partisans de l’OMPI
Le tournant est venu le 20 juin 1981, lorsque l’OMPI a appelé à une manifestation pour protester contre la répression du régime, et pour appeler à la liberté politique, à laquelle un demi-million de sympathisants ont participé. Khomeiny ordonna à ses gardiens de la révolution d'ouvrir le feu sur la foule, craignant que sans une répression totale de l'opposition démocratique (l’OMPI), celle-ci l'aurait obligé à s'engager dans des réformes sérieuses - un anathème pour lui. Il ordonna par la suite l’exécution de masse et sommaire des personnes arrêtées.
Depuis lors, les militants de l’OMPI ont été les premières victimes de la violation des droits de l'Homme en Iran. Plus de 120 000 de ses membres et sympathisants ont été exécutés par le régime iranien, dont 30 000 exécutés en quelques mois à été 1988, sur une fatwa directe par Khomeiny qui décrétait que des prisonniers qui restaient fidèles aux idées de l’OMPI devaient être exécutés.
Ayant été ainsi privée de ses droits fondamentaux et ayant fait l'objet d'une vaste offensive à l'époque où des millions de ses membres, partisans et sympathisants n'avaient pas de protection contre l'attaque brutale du régime iranien, l’OMPI n'avait d'autre choix que de résister contre le règne de la terreur des mollahs.
"Vers la fin de 1981, de nombreux membres de l’OMPI et ses partisans ont été forcés de s'exiler. Leur principal refuge était en France. Mais en 1986, après des négociations entre le gouvernement français de l’époque et les autorités iraniennes, le gouvernement français a commencé à les traiter comme des étrangers indésirables, la direction de l’OMPI avec plusieurs milliers de disciples seront relocalisés en Irak" (l’arrêt de la Commission d'appel d'organisations interdites, le 30 novembre 2007.)
L’OMPI aujourd’hui
L’OMPI est aujourd'hui le plus ancien et le plus grand groupe opposé au fondamentalisme islamiste au Moyen-Orient. Elle a été active sur un large éventail de questions fondamentales, pendant plus d'un demi-siècle, luttant contre deux dictatures. Le programme de l’OMPI comprend, entre autres :
• le suffrage universel comme le seul critère de légitimité ;
• un système pluraliste de la gouvernance ;
• le respect des libertés individuelles ;
• l'abolition de la peine de mort ;
• la séparation de la religion et de l'Etat ;
• légalité totale entre les sexes ;
• la participation égale des femmes à la direction politique. L’OMPI est effectivement dirigée par son comité central qui compte un millier de femmes.
• un système judiciaire moderne qui met l'accent sur le principe d'innocence, le droit à la défense, et la stricte application des règles de la loi
• marchés économiques libres
• relations de coopération avec tous les pays du monde
• engagement pour un Iran non- nucléaire
L’OMPI reste une organisation cohérente, soudée et forte, avec une grande portée politique dans le monde et au plus profond de la société iranienne. L’OMPI est la voix principale pour l’instauration de la démocratie en Iran, appuyée par son interprétation de l'Islam qui discrédite le régime des mollahs intégristes.

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