Soulèvement en Iran - N° 41
Appel urgent à la libération des prisonniers, à l’envoi de missions d’enquête pour voir les détenus et empêcher leur torture et leur exécution
Paniqué par la poursuite du soulèvement national, le régime des mollahs poursuit les vagues d’arrestations à travers l’Iran. Le nombre de personnes arrêtées depuis le début du soulèvement dépasse les 12.000. L’ampleur des rafles est telle que non seulement les prisons débordent de détenus mais qu’une grande partie d’entre eux est incarcérée dans des bâtiments administratifs, et mêmes des maternelles et des écoles élémentaires.
Selon les médias officiels, les autorités ont rapporté 1000 arrestations dans sept provinces juste ces deux derniers jours. Le 30 novembre, Mohammad-Javad Kolivand, député du parlement des mollahs de la ville de Karadj et président de la commission des Affaires intérieures, a parlé de plus de 400 arrestations dans la province d’Alborz. Le chef des forces de sécurité de la province de Hormozegan a rapporté l’arrestation de 31 « des principaux meneurs dans l’espace virtuel ». Le chef des forces de sécurité de la province d’Azerbaïdjan de l’Est a rapporté l’arrestation de 48 des « principaux éléments » et de 22 « saboteurs » lors du soulèvement.
Le 1er décembre, les commandants des forces de sécurité ont parlé de l’arrestation de 240 « meneurs » des protestations dans la province de Kermanchah, de 97 à Pardiss, de 50 à Téhéran, 25 au Kurdistan, 32 à Ispahan et 26 dans les villes de Najafabad et Yazdanchahr.
L’ampleur des arrestations quotidienne dans l’ensemble du pays est bien plus grande. Il faut y ajouter celles effectuées par le ministère du Renseignement et de la Sécurité, le Corps des gardiens de la révolution et son organisation du renseignement ainsi que d'autres organismes de répression. Et tout ceci se déroule alors que la dictature religieuse cherche à dissimuler le véritable nombre des personnes tuées et des arrêtées.
En taxant les arrêtés « d’ennemis de Dieu » et de « séditieux » les dirigeants du régime préparent le terrain à leur exécution.
Vu qu’une immense partie des personnes arrêtées sont face à la torture et à une exécution, Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a de nouveau appelé le Conseil de sécurité de l’ONU, son Secrétaire général, son Conseil des droits de l’homme et la Haute commissaire pour les droits de l’homme, ainsi que l’UE et ses Etats membres à prendre des mesures immédiates pour faire cesser le massacre et la répression menées par le régime en Iran. Elle a appelé l’ONU à envoyer une mission d’enquête pour inspecter les prisons et voir les prisonniers. Le silence et l’inaction face à ces crimes contre l’humanité ne font qu’encourager les mollahs) poursuivre la tuerie, les tortures et les exécutions, a-t-elle ajouté.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 décembre 2019
Le 2 décembre 2019
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