vendredi 3 janvier 2020

Attaque contre l'ambassade américaine en Irak et le rôle direct du régime iranien

Attaque contre l'ambassade américaine en Irak et le rôle direct du régime iranien
Par Mahmoud Hakamian
Mardi, des milices soutenues par le régime iranien en Irak ont attaqué l'ambassade des États-Unis à Bagdad. Le président américain Donald Trump a immédiatement confirmé le rôle direct du régime d’Ali Khamenei dans cette attaque.

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a écrit sur Twitter: "L'attaque d'aujourd'hui a été orchestrée par des terroristes - Abu Mahdi al Muhandis et Qays al-Khazali - et encouragée par des mandataires iraniens - Hadi al Amari et Faleh al-Fayyad."
"L'attaque d'aujourd'hui contre l'ambassade des États-Unis ne doit pas être confondue avec les efforts légitimes des manifestants irakiens qui sont dans les rues depuis octobre et travaillent pour le peuple irakien pour mettre fin à la corruption qui y est exportée par le régime iranien", a ajouté Pompeo.
Dans un article publié le 31 décembre, le Washington Examiner a écrit: «Qais al Khazali, 44 ans, est l'un des principaux alliés de l'Iran en Irak en tant que fondateur de la milice Asaib Ahl al Haq responsable de la prise d'otages et du meurtre de soldats américains. Il s'est présenté mardi avec ses partisans à ce que le gouvernement américain a condamné comme une violente manifestation fomentée par les Iraniens. »
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a écrit dans un rapport exclusif le 15 novembre 2019 sur le rôle de l'ambassadeur du régime en Irak, Iraj Masjedi : «Masjedi a joué un rôle de premier plan dans la formation de groupes paramilitaires irakiens criminels sous le nom de de la Force de mobilisation populaire ou FMP. Il a décrit les actions de la FMP comme celles d'une «force qui suit strictement le chef suprême iranien Ali Khamenei», et au service «des causes sacrées de la République islamique d'Iran.» Différents responsables des pasdaran, notamment Ghassem Soleimani, ont appelé la PMF « les Gardiens de la révolution irakiens » et « La force de mobilisation populaire est la même que les forces Basij en Iran ».
«Le FMP irakien a tenu une réunion intitulée« Merci à l'Iran » le 24 avril 2019 et a exprimé sa gratitude pour les actions du régime des mollahs en Irak. Masjedi a participé à cette réunion avec certains des commandants de la Force Quds de l'IRGC et des dirigeants de la PMF, notamment Hadi-Al Ameri, Abu-Mehdi Mohandess et Falih Alfayyadh », a ajouté le rapport du CNRI.
Comme la Résistance iranienne l’a déclaré pendant des années, la présence du régime iranien en Irak n’est pas seulement une menace pour les peuples iranien et irakien, elle met en danger la paix et la sécurité dans tout le Moyen-Orient.
Dans la suite des évènements, le vendredi 3 janvier des tirs de drone se sont abattus à proximité de l’aéroport international de Bagdad. Ils avaient une cible très précise : des véhicules qui circulaient près du terminal de fret aérien. Ce convoi était composé des membres de la Mobilisation populaire (Hachd Al-Chaabi, MP), coalition de milices chiites désormais intégrée à l’Etat irakien, et plusieurs « invités », selon des responsables des services de sécurité cités par l’Agence France-presse (AFP).
Le sinistre Qassem Soleimani, dirigeant de la force Qods des Gardiens de la révolution, l’armée terroriste de la République islamique, a été tué vendredi 3 janvier dans une frappe américaine à Bagdad, déclenchant la fureur de Téhéran.

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