samedi 4 janvier 2020

Le scandale de Kahrizak divulgué pour étouffer les crimes de Khamenei


violations droits humains iran Mortazavi (en haut à gauche) a été accusé de torture et de mort en détention contre la photographe irano-canadienne, Zahra Kazemi, par le gouvernement canadien et il a été qualifié par un document parlementaire iranien en 2010 comme l'homme responsable des abus de dizaines personnes et de la mort de trois prisonniers politiques dans le centre de détention de Kahrizak en 2009.

Dans le système iranien de Règle suprême du juriste religieux (Velayat-e Faqih), fondé par Ruhollah Khomeini, le Guide suprême décide de tout. Rien ne peut ou ne se produit en dehors de sa volonté, surtout en ce qui concerne l'existence de ce régime.
Et le premier et dernier décideur est le Guide suprême. Et un alibi pour atténuer les crimes commis par ce régime et cacher la responsabilité du Guide suprême n'est rien d’autre qu'une plaisanterie.
Après le massacre des manifestations iraniennes en novembre 2019, les conseillers du Guide suprême tentent, quelle que soit la manière, de se débarrasser du sang de plus de 1500 manifestants tués par les forces de sécurité.
Et à cet égard, l'une des publications du régime appelée Khat-e-Hezbollah (La voie du Hezbollah) est entrée sans aucune raison sur ce sujet et a relaté les événements après les manifestations de 2009 et la situation cruelle et extrême dans la prison de Kahrizak et critiquait le principal acteur, Saeed Mortazavi, pour tenter de détourner l'attention de Khamenei en tant que principal exécuteur du récent massacre de novembre 2019, alors que tout le monde sait, qu'exactement un jour après le début des manifestations, à 6 h 45, il a ordonné la répression des manifestants et les pasdarans (IRGC) ont commencé à tirer et à tuer les gens.
Les autorités iraniennes semblent ignorer le fait que plus elles évoquent la question des répressions, plus leurs crimes sont révélés, et la haine du peuple iranien se manifestera de plus en plus à l'égard du Guide suprême, Ali Khamenei.
L'agence de presse ISNA a publié un rapport le 29 décembre 2019, intitulé, « La nouvelle dimension du centre de détention de Kahrizak », citant Khat-e-Hezbollah au sujet de l'histoire de Kahrizak.
Certains observateurs ont comparé les cachots cruels de l’Iran aux camps d’Auschwitz.
Lors du soulèvement de 2009, le centre de détention de Kahrizak a été créé pour réprimer les manifestants. C'était un endroit secret, tandis que Saeed Mortazavi a lancé un massacre et torturé des manifestants là-bas, provoquant une telle catastrophe que Khamenei a finalement été contraint de fermer le centre de mise à mort pour éviter de nouveaux scandales pour le régime.
Maintenant, ce journal affirme que le principal exécuteur, Saeed Mortazavi, a menti au Guide suprême iranien Ali Khamenei au sujet de la situation dans ce centre de détention.
Il est très clair que l’intention de ce journal est de dégager toute responsabilité de Khamenei dans les meurtres des manifestants lors des récentes manifestations.
« La libération de la tragédie qui s'est produite dans ce centre de détention a contraint le Guide suprême à appeler le centre de détention de Kahrizak où le « crime » avait eu lieu et a discrédité l'honneur du régime dans le monde, et a exigé la fermeture définitive du centre de détention. Et au moins, cela s'est produit, et les détenus ont été transférés dans la prison d'Evine. »
Maintenant, tout le monde sait que Saeed Mortazavi a été jugé par un tribunal fantoche et a été remis en liberté plus tard en vertu de l'article 85 de la loi pénale.
« En vertu de l'article 85 de la loi pénale, un détenu peut être libéré après avoir purgé les deux tiers de sa peine. »
Nous devons au moins dire que toutes ces tentatives ne changeront rien à la situation du régime iranien, dans lequel il est coincé. Le changement en Iran est imminent et ce régime est à la fin de son ère.
Source : INU

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