dimanche 5 janvier 2020

Le successeur de Qassem Soleimani, Esmail Qaani, l’un des dirigeants les plus criminels des pasdarans


Second depuis la droite, Qaani assis à côté de Khamenei, le guide suprême du régime iranien
Après l'élimination de Qassem Soleimani, le guide suprême du régime, Ali Khamenei, a nommé Esmail Qaani-Akbarnejad à sa place. Qaani a été pendant des années l'adjoint de Soleimani dans la force terroriste Qods.
Qaani est l'un des commandants les plus criminels du Corps des gardiens de la révolution (CGRI/pasdaran), organe qui depuis 40 ans joue un rôle majeur dans la répression du peuple iranien et les massacres en Syrie, en Irak, au Yémen et dans d'autres pays de la région.

1. Qaani est né en 1957 à Bojnourd. Il a rejoint les pasdarans dès les premiers jours de l’instauration du régime des mollahs. Dès 1980, il a été envoyé dans la région du Kurdistan iranien pour y réprimer la population.
2. Dans les années qui ont suivi, il a été un commandant du CGRI pendant la guerre Iran-Irak et a envoyé un grand nombre de jeunes, d'adolescents et d'étudiants dans le brasier de la guerre. Khomeiny a poursuivi cette guerre afin de prolonger la survie de son régime ignoble.
3. Comme indiqué dans le rapport du Commandement général de l'Armée de libération nationale de l'Iran (ALNI) sur l'opération Lumière éternelle, Qaani s'est battu contre les combattants de la liberté en tant que commandant de la division Nasr 5. Selon le même rapport, Soleimani a également participé à cette opération comme commandant de la 31e division du Sarollah. (Voir le rapport de commandement général, p. 49). Ils ont été responsables de la mort de nombreux blessés et prisonniers de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI/MEK) sur le champ de bataille.
4. Après la fin de la guerre, Qaani a été un certain temps commandant du renseignement dans la région du Kurdistan, chef du bureau du renseignement du commandement conjoint du CGRI, commandant de la force aérienne du CGRI et chef adjoint du renseignement du commandement conjoint du CGRI.
5. En 1987, Qaani a été nommé commandant du corps Ansar, responsable des opérations en Afghanistan et au Pakistan. À ce titre, il a organisé et commandé des opérations spéciales du CGRI en Afghanistan.
6. Lors du soulèvement de milliers de personnes à Machad en 1992, Qaani a joué un rôle décisif dans la répression des protestations.
7. Lors du soulèvement étudiant de juillet 1999, Qaani a été l'un des signataires d'une lettre de 24 commandants du CGRI au président Mohammad Khatami de l'époque, exigeant la répression sévère des étudiants.
8. Qaani a été impliqué dans l'exportation du bellicisme et du terrorisme vers l'Irak. A partir d’avril 2014, Qaani se rend régulièrement en Irak pour superviser l'entraînement et l'organisation des milices. Après la guerre contre la population d'al-Anbar menée par Nouri al-Maliki, alors premier ministre, Qaani s'est rendu en Irak le 17 mai 2014 dans une délégation de quatre membres de la Force Qods. Dans les mois qui ont suivi, comme l'a indiqué le secrétariat du CNRI dans son communiqué du 26 décembre 2014, le commandant de la Force Qods « a mis en place un centre d'opérations tactiques conjoint à Anbar » avec les forces armées et policières de Maliki. Iraj Masjedi et d'autres hauts responsables de la Force Qods ont été établis en Irak et Esmail Qaani-Akbarnejad, l'adjoint de Qassem Soleimani, s'est régulièrement rendu en Irak pour superviser la situation ».
9. Le 2 mai 2015, la Commission de la Sécurité et du Contre-terrorisme du CNRI a publié un communiqué : « Le 12 juillet 2014, s'adressant à un groupe de commandants de la Force Qods, le général de brigade Esmail Qaani, commandant adjoint de la Force Qods, a annoncé une nouvelle phase des opérations menées par Ansarollah au Yémen. Il a déclaré : Avec cette opération, nous placerons l'Arabie Saoudite dans une position vulnérable. Dans une interview accordée à la télévision d'État le 23 mai 2014, Qaani a admis que les milices houthies étaient entraînées par le régime. Il a déclaré : "Les défenseurs du Yémen ont été entraînés sous le drapeau de la République islamique. Les ennemis ne peuvent pas affronter les combattants yéménites". »
10. Dans son communiqué du 25 mai 2015, le Secrétariat du CNRI déclarait que Qaani était chargé de la guerre du Yémen au sein de la Force Qods et qu’il avait organisé des réunions avec les commandants houthis à Téhéran. A cette époque, un grand nombre de commandants et de responsables houthis qui avaient été blessés pendant la guerre du Yémen étaient soignés à l'hôpital Imam Reza dans la ville de Machad. Le nombre de blessés était si important que l'hôpital refusait des lits aux habitants de la ville. Après avoir été soignés, les Houthis blessés étaient envoyés à l'hôtel Qasr-e Talai (Golden Palace) dans la rue Imam Reza, qui est contrôlé par le CGRI. Dans son communiqué du 2 mai 2015, le CNRI avait également déclaré que « le 23 mars (2015), la force Qods a transporté par avion 52 des membres blessés de l'Ansarollah (Houthis) à l'hôpital Baqiyatollah du CGRI à Téhéran. Qaani leur a rendu visite personnellement à l'hôpital. »
11. Qaani a joué un rôle actif dans l'ingérence du régime clérical en Syrie et a été impliqué dans le massacre de la population syrienne. La commission de la Sécurité et du Contreterrorisme du CNRI a déclaré dans son communiqué du 30 novembre 2015 qu'à la suite de l'assassinat du commandant du CGRI, Hossein Hamedani, le 8 octobre 2015, Qaani a pris le commandement de la guerre à Alep.
12. Placé sur la liste des sanctions par le gouvernement américain, Qaani a organisé un vaste réseau de contrebande afin de fournir des armes et des fonds aux terroristes mandataires dans divers pays, dont l'Afghanistan, le Liban, la Syrie et l'Irak.
Commission de la Sécurité et du Contreterrorisme
du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 janvier 2020

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