mardi 20 octobre 2020

A la prison de Tabriz, une femme de 60 ans forcée de dormir dans la cour

 Au lieu de fournir des soins et des traitements médicaux à une femme de 60 ans souffrant d’herpès zoster, les autorités de la prison de Tabriz la font dormir dans la cour pendant les nuits froides de l’automne.

Les autorités de la prison de Tabriz ont d’abord transféré Shahin Solhjou au dispensaire, puis à l’isolement après qu’elle ait contracté l’herpès zoster. Mais comme les gardiens de la prison avaient peur de contracter la maladie, ils l’ont renvoyée dans la section générale au bout de deux jours.

Autre mesure inhumaine, les gardiens ont ordonné à Mme Solhjou de dormir dans la cour.

Les détenues du quartier des femmes de la prison centrale de Tabriz se sont opposées à cette mesure inhumaine. Elles exigent le transfert de Shahin Solhjou dans un hôpital, car elle est suspecte d’avoir aussi contracté le COVID-19. Elle doit être surveillée de près et examinée par un médecin. Les autorités pénitentiaires affirment qu’elles n’ont pas le budget nécessaire pour l’hospitaliser. Par conséquent, elles ne l’y envoient pas. Shahin Solhjou est une femme démunie qui est en prison pour avoir volé un téléphone portable.

Refuser de soigner les prisonnières malades est l’une des méthodes particulières du régime clérical pour torturer les prisonniers et faire pression sur eux.

Le COVID-19 dans le quartier des femmes de la prison de Tabriz

On a appris qu’au moins neuf détenues du quartier des femmes de la prison centrale de Tabriz avaient contracté le COVID-19 la dernière semaine de septembre 2020. L’absence de soins médicaux et le manque de lieu dédié pour mettre en quarantaine les détenues malades ont contribué à la propagation de l’infection.

La seule mesure prise par les autorités pénitentiaires a été de séparer les malades des autres par un rideau.

La nourriture de la prison est de très mauvaise qualité et sent mauvais. Les malades du COVID-19 ne sont pas en mesure de consommer des aliments et des fruits sains pour acquérir une résistance contre le virus. Elles n’ont même pas de fourneau pour cuisiner leur propre nourriture. Le marché alimentaire de la prison vend également aux des articles de mauvaise qualité à des prix élevés.

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