Des manifestants de novembre 2019 condamnés à 159 ans de prison

 CSDHI – Le régime iranien a condamné les manifestants de novembre 2019, à un total de 159 ans de prison. Ils se trouvent actuellement incarcérés dans le pénitencier du Grand Téhéran.

Des manifestants condamnés à la perte de leurs libertés

C’est le site officiel Ensafnews.ir qui a rapporté ces informations. Parmi les personnes arrêtées se trouve Reza Ghoreishi, condamné à 10 ans de prison. Les autorités judiciaires ont prononcé des peines allant de 2 à 6 ans de prison pour les autres détenus. L’âge des manifestants détenus varie entre 19 et 45 ans.

La majorité des prisonniers du quartier politique du pénitencier du Grand Téhéran sont des Iraniens arrêtés lors des manifestations de novembre 2019. Ils purgent leur peine mais certains sont encore maintenus dans un état d’incertitude.

Selon le site Ensafnews.ir, les forces répressives ont arrêté la plupart des détenus du quartier 5 du GTP lors du soulèvement de novembre 2019. Il n’y a pas de statistiques précises disponibles sur le nombre de manifestants que le régime a condamné.

Arrestations violentes et emprisonnement brutal

Ensafnews.ir a écrit que les agents SSF ont battu et brutalisé les personnes arrêtées lors des manifestations de novembre 2019, dans leurs bases et dans des centres non officiels. Le site web a ajouté que les détenus ont également subi d’autres mauvais traitements, sans entrer dans les détails. Il ajoute que les détenus ont fait des aveux contre eux-mêmes parce que les agents les ont torturés. De nombreux détenus n’ont pas eu accès à un avocat pendant leur procès.

Ensafnews.ir souligne que les forces SSF ont harcelé les détenus en prison. Elles les ont déplacés du pavillon 5 au pavillon 2, ce qu’ils ne voulaient pas. Ils veulent retourner dans le pavillon 5.

Transférés dans le quartier 2 du GTP

Le 30 septembre 2020, les autorités iraniennes ont déplacé les prisonniers politiques et les prisonniers arrêtés lors des manifestations de novembre 2019 du quartier 5 du GTP au quartier 2.

Les manifestations de novembre 2019 ont éclaté le 15 novembre. Ce fût un grand soulèvement contre la hausse du prix de l’essence. Il s’est propagé rapidement dans plus de 190 villes. Les pasdarans ont tué plus de 1 500 manifestants. Les forces de sécurité de l’État (SSF), les services du renseignement et des agents en civil les ont aidé.

Parmi les victimes figuraient des enfants âgés de 13 à 15 ans. Dans les faits, le régime a blessé au moins 4 000 personnes lors de ces manifestations. Enfin, le nombre de personnes arrêtées est estimé à environ 12 000.

Source : Iran HRM