lundi 26 octobre 2020

Mariage en Iran : Un autre voile de criminalité contre les enfants

CSDHI – La réduction de l’âge légal du mariage est l’une des conséquences de la République islamique en Iran. Ce fût même l’un des effets les plus tragiques et les plus catastrophiques de l’ère des mollahs.

Réduction de l’âge légal du mariage

Le gouvernement iranien a pris le pas sur d’autres régimes autoritaires via ses violations flagrantes des droits des enfants et des femmes. Ainsi, aujourd’hui, les filles et les femmes iraniennes se tournent vers des conditions de vie beaucoup plus favorables. Elles tournent leur regard vers l’Afghanistan, l’Inde, le Pakistan et même les pays du golfe Persique…

Depuis un certain temps, le régime des mollahs utilise le régime d’aide au mariage pour faciliter ses pensées arriérées et oppressives envers les enfants et les femmes de ce pays. Cependant, outre l’opposition de principe et théorique de cette approche aux principes des droits humains, moraux, religieux et universels, son effet catastrophique et criminel se manifeste également dans le domaine pratique. Et la société iranienne en subira sans aucun doute les dommages pendant des décennies.

Nous montrons ici certains des effets de ce « crime légal » sur le corps et l’âme de la moitié du peuple iranien.

Les lois successives sur l’âge du mariage en Iran

« En 1931, le Code civil a introduit pour la première fois dans des articles le talent physique pour les couples. Ensuite, en 1934, dans l’article 1041 du Code civil, la question de l’âge minimum a été abordée pour la première fois. Selon cet article, l’âge minimum pour le mariage était 15 ans pour les filles. Il était de 18 ans pour les garçons », a rapporté l’agence de presse semi-officielle ISNA le 13 mai.

« Le mariage des filles âgées de 13 à 15 ans et celui des garçons âgés de 15 à 18 ans deviennent possibles, sous condition du tribunal. Des années plus tard, avec l’adoption de la protection de la famille en 1974, conformément à l’article 23, les filles peuvent se marier à partir de 18 ans. L’âge minimum des garçons est fixé à 20 ans. Ensuite, le mariage entre 15 et 18 ans pour les filles était conditionnel à une ordonnance du tribunal », a ajouté ISNA.

Dans le même document, en 1982, on a modifié certaines parties du droit civil, y compris l’article 1210. Il a permis de changer l’âge de l’enfance pour l’âge de maturité légale. Ça signifie 9 années lunaires pour les filles et 15 années pour les garçons. En conséquence, les législateurs ont modifié l’article 1041.

En 2002, après un long débat sur cette question et ces lois réactionnaires, légalement, les filles peuvent se marier à partir de 13 ans. Pour les garçons, c’est à 15 ans. Le tout, avec la permission des parents et, sous réserve de l’opportunité, à la discrétion du tribunal.

Des changements législatifs contrecarrés par les mollahs

Dans la pratique, cette loi a entraîné des problèmes juridiques, sociaux et familiaux majeurs. Par conséquent, les législateurs ont pris des mesures pour la modifier. Toutefois, les religieux et les institutions des mollahs ont empêché son changement.

En 2017, le Parlement (Majlis) a, une nouvelle fois, contesté l’article 1041. « Selon l’amendement soumis à l’Assemblée consultative islamique (Majlis), le mariage d’une fille avant l’âge de 16 ans et d’un garçon avant l’âge de 18 ans était interdit. Le mariage entre 13 et 16 ans chez les filles et entre 16 et 18 ans chez les garçons était soumis à l’autorisation du tuteur légal et à une ordonnance du tribunal. Mais il était subordonné à une condition : qu’ils soient physiquement capables de se marier avec un avis médico-légal. Cependant, la Commission juridique et judiciaire de l’Assemblée consultative islamique a rejeté ce projet en 2018 », a écrit ISNA.

Les fondements intellectuels et les opinions publiques du régime actuel dans les domaines humain et social sont  catastrophiques et criminels. A tel point que les médias officiels ne peuvent même pas les relater entièrement.

Le régime des mollahs légalise un crime contre les enfants

Pendant plus de 40 ans d’histoire de la République islamique, les classes pauvres et appauvries de la société, ont été forcées d’abuser de leurs enfants comme moyen de subsistance. Les politiques économiques misérables des mollahs les y ont contraints. Et elles ont utilisé les lois et les possibilités apportées par le régime clérical comme prétexte pour commettre ce crime légal.

Aucun enfant ne voudrait aller dans la maison d’un homme du même âge que son père ou son grand-père. Aucune fillette ne voudrait se marier et avoir des enfants au lieu de jouer avec ses copains ou avec des jouets. Tout enfant voudrait aller à l’école et acquérir les connaissances et l’éducation nécessaires. Cependant, la domination du fascisme religieux en Iran, la pauvreté endémique des familles ont conduit ces petits enfants vers un destin lugubre.

Source : Iran Focus (site anglais)

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