mardi 27 octobre 2020

Iran : Khamenei choisit la répression des libertés civiles

 CSDHI – Il est incapable de faire face à la pauvreté croissante en Iran, à la crise économique et à l’épidémie de COVID-19. Il a choisi d’accroître la répression pour intimider les Iraniens et les réduire au silence pour empêcher des manifestations.

Un régime qui n’incarne que la répression

Lui, c’est le Guide suprême du régime, Ali Khamenei. Dans leurs sermons du vendredi, les représentants de Khamenei se sont attaqués aux libertés civiles, notamment au « non-port du hijab » et à « la promenade des chiens. » Cela indique, une fois de plus, où se situent les priorités du régime.

A Khorasan Razavi

Ahmad Alamolhoda, le représentant de Khamenei dans la province de Khorasan Razavi, et imam de la prière du vendredi à Machhad, a déclaré que Khamenei avait ordonné à la police de réprimer les libertés civiles.

« Selon un ordre donné par le commandant en chef des forces de l’ordre, l’un des points critiques que la police doit prendre en compte dans ses opérations est de contrer ceux qui ne respectent pas la charia », a-t-il déclaré lors de sa conférence virtuelle.

Le haut dignitaire religieux, connu pour ses propos controversés contre les libertés civiles, a déclaré que les racines du « désordre et du manque de sécurité » en Iran étaient des actes qui étaient « haram » ou interdits selon les interprétations religieuses du régime.

« Si les parcs, les rues, les centres communautaires, le bazar et les centres commerciaux deviennent le point central de l’indécence et de la dépravation d’une bande de jeunes hommes ou de jeunes filles et de femmes corrompus, la communauté n’aura certainement ni ordre ni sécurité », a déclaré Alamolhoda.

A Mashhad

L’imam de la prière du vendredi de Mashhad a également accusé les femmes, les jeunes et les artistes d’être « lubriques » ajoutant que les artistes qui « encouragent librement la vulgarité » menacent également la sécurité.

Il a également remercié la police d’avoir réprimé les manifestations.

Alamolhoda s’est fait l’écho des louanges de Khamenei à l’égard de la police. Ainsi, il a déclaré qu’elle était « l’axe du pouvoir du régime » qui mettait en œuvre ses « principes. » Elle s’occupe des « ennemis étrangers et des mouvements internes nuisibles. »

A Gilan

Rasoul Falahati, le représentant de Khamenei dans la province de Gilan, au nord du pays, qui dirige les prières du vendredi à Rasht, a qualifié le « non-port du hijab » de « COVID-19. »

« Le non-port du hijab chez certaines dames enfreint les normes de la communauté religieuse et islamique. Le hijab inapproprié et l’absence de hijab sont un manque de retenue. Ils ont infecté la communauté comme le coronavirus. Ils sont intolérables », a-t-il déclaré le 23 octobre.

Il a également fait l’éloge du pouvoir judiciaire et de la police pour leur soutien aux justiciers affiliés au régime. Ce sont eux qui harcèlent les hommes et les femmes dans la rue parce qu’ils ne se conforment pas aux lois religieuses du régime.

Falahati s’est également élevé contre la « promenade des chiens », affirmant qu’elle « enfreignait les normes. » Par conséquent, il a appelé le pouvoir judiciaire et la police à sévir contre les propriétaires de chiens qui promenaient leurs chiens en public.

Il a également appelé les justiciers du régime à s’occuper des libertés civiles et à harceler les propriétaires de chiens.

A Markazi

Qorbanali Dari Najafabadi, le représentant de Khamenei dans la province centrale de Markazi et le chef de la prière du vendredi à Arak a également appelé les justiciers du régime à châtier les Iraniens dans les rues.

« Dressez des procès-verbaux (aux Iraniens) n’est pas un délit, c’est plutôt un devoir », a déclaré vendredi l’ancien ministre des renseignements.

A Hamedan

Habibollah Shabani est le représentant du « Guide suprême » dans la province de Hamedan au nord-ouest du pays. Il dirige également les prières du vendredi. L’imam a déclaré que l’un des « signes du pouvoir » du régime était « la protection des valeurs de la communauté ». Pour ensuite ajouter que la police et les justiciers « ne doivent pas laisser les criminels de se sentir en sécurité. »

Source : Iran News Wire

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