dimanche 25 octobre 2020

L’horreur du mois d’octobre en Iran : les exécutions se poursuivent

 CSDHI – En Iran, cette histoire ne connaît ni interruption, ni fin. Les exécutions d’Iraniens sont une pratique aussi banale que terrifiante. Elles rythment le quotidien des Iraniens, des prisonniers et représentent l’horreur humaine absolue. Ont-elles encore leur place dans le monde du XXIème siècle ?

Massoud, pendu pour viol

Le régime avait condamné un prisonnier à deux reprises à qisas (châtiment en nature ou la loi du talion). Il l’a également condamné à mort pour meurtre et viol. Le 13 octobre dernier, les autorités pénitentiaires l’ont exécuté au pénitencier central de Karaj.

Selon le site web du journal iranien, le dimanche 5 octobre au matin, les autorités ont exécuté un prisonnier au pénitencier central de Karaj. Les autorités ont révélé l’identité du prisonnier, condamné à deux reprises à qisas pour deux meurtres, et aussi condamné à mort pour viol. Il s’agissait de Massoud. Bien que les informations ne précisent pas quelle peine a été exécutée, il semblerait qu’il s’agisse de la peine de mort pour l’accusation de viol.

Expliquant les détails de l’affaire, l’article indique que Massoud avait « tué son beau-frère et sa femme » et « violé » sa femme.

Dans les affaires de viol, la probabilité que les accusés soient torturés pour obtenir des aveux par la force est très élevée. L’Iran est l’un des rares pays à prononcer la peine de mort pour viol.

Mehrshad Barahouyi pendu à cause de la drogue

Le régime iranien a exécuté à la prison de Ghaen, un prisonnier condamné à mort pour des accusations liées à la drogue. Cette prison se trouve dans la province du Khorasan du Sud. L’exécution a eu lieu le mardi 13 octobre au matin.

Il s’appelait Mehrshad Barahouyi.

Une source informée a déclaré que Mehrshad n’avait pas de casier judiciaire.

Au moment de la publication, l’exécution de Mehrshad n’a pas été annoncée par les médias nationaux ou par des fonctionnaires en Iran. Ghaen est la capitale du comté de Ghaenat et la deuxième plus grande ville de la province du Khorasan.

Selon les rapports recueillis par Iran Human Rights, les mollahs ont exécuté 30 personnes pour des accusations liées à la drogue en 2019.

Ali, pendu pour meurtre

Le régime des mollahs a exécuté un prisonnier condamné à qisas (rétribution en nature) pour meurtre, à la prison centrale de Mashhad. IHR a déjà publié la nouvelle de l’exécution d’une femme prisonnière dans la même prison, le même jour.  Le nombre d’exécutions dans la prison centrale de Mashhad est donc de deux, le dimanche 11 octobre.

Selon le site web du journal Khorasan, le dimanche 11 octobre au matin, les autorités du régime ont exécuté la peine de mort d’un prisonnier à la prison centrale de Mashhad. Le prisonnier, s’appellerait Ali et il était âgé de 37 ans. La justice iranienne l’avait condamné à qisas (la loi du Talion) pour meurtre.

Le régime a accusé Ali d’avoir poignardé quelqu’un à mort lors d’une bagarre dans un repaire de drogués en 2016, alors qu’il avait 33 ans.

Source : IHR

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