dimanche 25 octobre 2020

Coupure d’eau, conditions sanitaires déplorables et pénuries alimentaires au GTP

 CSDHI – Les responsables du régime ont également accru la pression sur les prisonniers dans différentes villes du pays. Les détenus du pénitencier du Grand Téhéran (GTP) souffrent de pénuries alimentaires et de famine.

Les autorités du GTP ont augmenté la pression sur les prisonniers de la section 2.

Des conditions sanitaires terrifiantes

Les prisonniers seraient détenus dans de mauvaises conditions. Ils n’auraient pas suffisamment accès à la nourriture, à l’eau chaude et aux installations sanitaires de base.

Une source informée a déclaré le mardi 20 octobre : « Les autorités ont coupé ‘eau chaude pendant deux semaines dans la section 2. C’est dans ce quartier que sont détenus les prisonniers politiques arrêtés en novembre 2019. Les prisonniers doivent se doucher à l’eau froide en automne, ce qui entraîne des douleurs articulaires, rénales et la grippe pendant la pandémie. »

« Malgré les protestations des prisonniers contre cette situation, les autorités n’ont pris aucune mesure », a ajouté la source.

Il n’y a que quatre salles de bain pour au moins 80 prisonniers dans les salles 10 et 11 de la section 2.

Les lieux sont sales et infestés de punaises de lit, de rats et de poux.

Les rats font leur nid dans les plafonds et les murs.

Pénuries alimentaires

Les prisonniers placés de force dans ce quartier récemment, se sont plaints de la pénurie alimentaire ces derniers jours.

Les responsables carcéraux ont retiré les œufs du régime alimentaire des prisonniers depuis un certain temps déjà. Au moment de la distribution de la nourriture, chaque prisonnier reçoit environ 10 à 12 cuillères à soupe de riz. Pour toutes ces raisons, les prisonniers doivent compenser la pénurie alimentaire à leurs propres frais.

D’autre part, des puits pollués fournissent l’eau dans cette prison. Les prisonniers paient chaque bouteille d’eau, 30 000 rials. C’est plus que ce que beaucoup peuvent se permettre.

Ces prisonniers n’ont aucun revenu et dépendent de leur famille pour subvenir à leurs besoins. Et ironie de l’histoire, beaucoup de ces prisonniers étaient les soutiens de famille de leur foyer. Aussi, la situation est terrible pour eux comme pour leurs familles.

Source : Iran HRM

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