Les arrestations arbitraires en Iran visent des militantes civiles et étudiantes

CNRI Femmes – Les arrestations arbitraires en Iran visent les militants civils et étudiants – Les agents des services de renseignement ont procédé à un certain nombre d’arrestations de militants civils et étudiants le 16 octobre 2020. Parmi eux, ces femmes : Elham Samimi, Bahareh Soleimani, Somayyeh Kargar et Nahid Taghavi.

Elham Samimi est étudiante en anthropologie à l’université de Téhéran.

Somayyeh Kargar est étudiante diplômée en philosophie de l’université de Tabriz. Elle a été arrêtée à son domicile. Elle est une militante civile kurde.

Le tribunal d’Evine a annoncé à sa famille que Somayyeh Kargar avait été arrêtée pour des délits sur Internet. Cette militante civile souffre d’une maladie oculaire rare. Elle n’a pas accès à ses médicaments depuis qu’elle a été arrêtée à son domicile à Téhéran. Sa famille est très inquiète pour sa santé.

Les agents des services de renseignement ont également arrêté Bahareh Soleimani à Karaj et l’ont emmenée dans un lieu inconnu. Ils ont mis à sac la maison de ses parents. Puis ils ont fouillé son propre domicile.

Bahareh Soleimani est une travailleuse de la santé. Au cours des huit derniers mois, elle a été en contact permanent avec des patients infectés par le coronavirus. Ses poumons ont subi des dommages au cours de cette longue période et elle a besoin de soins médicaux urgents.

Le 18 octobre, la famille Soleimani s’est enquise de l’endroit où se trouvait leur fille. Les autorités leur ont dit que tant que son statut n’était pas déterminé, personne n’aura de contact ou de visite avec elle. Ils ont également dit à la famille Soleimani que Bahareh est détenue à la section des renseignements en isolement.

Les arrestations arbitraires en Iran ont aussi touché Nahid Taghavi par des agents des services de renseignement à son domicile.

Nahid Taghavi, 66 ans, avait récemment subi une opération. Elle souffre également d’hypertension artérielle. Elle n’a pas eu accès à ses médicaments depuis sa détention.

Sa famille a apporté ses médicaments pour l’hypertension au tribunal d’Evine, mais les agents de la prison ne les ont pas accepté car Mme Taghavi est maintenue en isolement.