mercredi 28 octobre 2020

Des civils tués par les tirs aveugles des forces de sécurité en Iran

 CSDHI – Les tirs directs et aveugles des forces de sécurité, le mois dernier, ont entraîné la mort de six personnes, dont un mineur de 17 ans. 11 autres personnes ont été blessées dans différentes villes iraniennes.

Les forces de sécurité iraniennes ont pris l’habitude de tirer et de tuer des citoyens ordinaires. Elles mènent ces attaques en toute impunité, en particulier contre les minorités ethniques comme les Kurdes et les Baloutches.

Les forces de sécurité iraniennes tuent un adolescent

Les forces de sécurité iraniennes ont tiré sur deux civils, dont un mineur de 17 ans, dans l’ouest et le sud de l’Iran.

La police iranienne de Kermanshah a abattu Ashkan Azizi, qui conduisait une voiture avec son cousin Borhan Azizi. Les faits se sont produits le 15 octobre. Borhan, âgé de 17 ans, a été gravement blessé.

Les deux mineurs habitent la région de Dareh Deraz, à la périphérie de Kermanshah.

La police a déclaré avoir ouvert le feu sur la voiture parce qu’elle n’avait pas de plaque d’immatriculation. Pourtant, les images de la voiture sur les médias sociaux montrent que la voiture avait une plaque d’immatriculation.

Les forces de sécurité iraniennes tuent les civils qui transportent du carburant à cause de la pauvreté

Les forces de sécurité iraniennes tirent régulièrement sur les civils du sud de l’Iran. Elles ciblent ceux qui transportent du carburant à cause du manque de possibilités d’emploi dans le sud de l’Iran.

Le 16 octobre, les forces navales ont tiré sur deux civils sur un bateau à Sirik, dans le sud de l’Iran.

Les deux civils sont Mohammad Rostam Zadeh et Ali Ashurania. Ali Ashurania a reçu une balle dans la jambe. Il est gravement blessé. Quant à Mohammad Rostam Zadeh, touché à l’estomac, il est décédé des suites d’une hémorragie. Mais aussi parce qu’il n’a pas reçu de soins médicaux à temps.

Une source a déclaré qu’en raison du chômage, les deux hommes baloutches ont utilisé leur bateau pour transférer du carburant afin de gagner leur vie.

« Les officiers de la marine ont saisi leur bateau. Mohammad et Ali ont commencé à marcher calmement vers les officiers pour les empêcher de confisquer le carburant. Mais ils les ont abattus », a déclaré la source.

Des habitants de Sirik ont brûlé des pneus. Ils ont bloqué la route principale de Minab (au nord de Sirik) à Jask (au sud de Sirik) hier pour protester contre ce meurtre.

Le 16 octobre, des agents en civil des services du renseignement ont tué un homme au Baloutchistan.

Les agents ont ouvert le feu sur la voiture de Mohammad Khaki Zehi. Ils le soupçonnaient de transporter de la drogue. A cause des coups de feu, la voiture a pris feu. Le jeune homme a brûlé dans l’incendie et il est mort. Les agents des services du renseignement ont rapidement fui la scène après avoir inspecté la voiture, qui ne transportait pas de drogue.

Les forces de sécurité iraniennes tuent des porteurs kurdes

Les forces du régime a tué au moins trois porteurs kurdes et ont blessé 11 autres au cours du mois dernier par des tirs directs des forces de sécurité dans le nord-ouest de l’Iran.

Le 3 octobre, les gardes-frontières de l’ouest de l’Iran ont pris pour cible un groupe de porteurs transfrontaliers, des « Koulbars », tuant Mehdi Zarei, 28 ans. Ce père de trois enfants était contraint d’exercer ce dangereux métier pour subvenir aux besoins de sa famille.

Le 18 octobre, les gardes-frontières iraniens ont tué un autre porteur kurde, Omid Shams, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental. Après le transfert du corps de ce civil kurde à Mako Forensic Medicine, sa famille a été contrainte de payer deux millions de tomans pour la balle utilisée par les gardes pour le tuer.

Cet homme de 27 ans était le père de deux enfants dont l’un n’avait que 20 jours ce jour-là.

Source : Iran HRM

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