mercredi 21 octobre 2020

Plus de 50 000 jeunes filles souffrent de la faim chaque jour en Iran

 CSDHI – Des milliers de jeunes filles iraniennes souffrent de la faim chaque jour.

Malnutrition des jeunes filles iraniennes

Cette tragédie entraîne une malnutrition qui aura des effets dévastateurs à long terme sur leur santé physique et mentale globale.

La malnutrition est bien trop fréquente en Iran, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans. Les principales raisons qui l’expliquent sont la pauvreté et l’accès limité à une alimentation saine. Elle entraînera probablement un retard de développement, des traitements médicaux plus coûteux et de mauvais résultats scolaires.

Cette situation est préoccupante pour la nouvelle génération de jeunes Iraniens, c’est pourquoi le Comité des femmes du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) attire l’attention sur ce problème à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation.

Les médias iraniens admettent le tsunami de la famine chez les enfants

Bien sûr, le gouvernement cherche désespérément à empêcher la diffusion de mauvaises nouvelles, de sorte qu’il occulte les vrais chiffres, mais même les statistiques artificielles et minimisées sont horrifiantes. L’agence de presse publique ISNA affirme que 54076 filles âgées de cinq ans ou moins souffrent de malnutrition, tandis que le ministère de la Santé affirme que ce chiffre est en fait de 50000 enfants au total, mais c’est inquiétant dans le meilleur des cas.

Le ministère de la santé a également identifié 67 000 femmes enceintes comme étant menacées de famine.

Les enfants et les femmes enceintes iraniens sont exposés à la malnutrition

Toutes ces statistiques sont plus élevées dans les provinces de grande pauvreté, notamment le Lorestan, le Sistan-Baloutchistan, l’Hormozgan, l’Ilam, le Kohgilouyeh-et-Boyer-Ahmad, le Kerman et le Khouzistan.

Le gouvernement prétend fournir des colis alimentaires à ces familles. Pourtant, ces colis sont sporadiques et limités. Et donc, de nombreux enfants s’engouffrent dans la famine. Cette politique n’est pas efficace. Elle n’est en fait qu’une excuse pour les hauts responsables de prendre un gros chèque de paie pour superviser le programme de panier alimentaire. Cela laisse moins d’argent pour subvenir aux besoins des enfants.

Cette malnutrition non contrôlée a affaibli le système immunitaire des femmes et des filles. Cet affaiblissement augmente la probabilité qu’elles contractent le coronavirus, alors que l’insécurité alimentaire va s’accroître en raison de la pandémie.

Bien entendu, il incombe à un gouvernement, en vertu de l’article 24 de la Convention relative aux droits de l’enfant, de veiller à ce que les enfants reçoivent le meilleur traitement possible pour les maladies et la prévention des dommages. Les ayatollahs ne semblent cependant pas très intéressés.

Source : Iran Focus (site anglais)

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