lundi 19 octobre 2020

Un converti chrétien fouetté 80 coups de fouet pour avoir bu le vin de la communion

 CSDHI – Le régime clérical iranien a fouetté 80 fois le converti chrétien, Mohammad Reza Omidi, pour avoir bu le vin de la communion.

La sentence a été effectuée, le mercredi 14 octobre 2020, au bureau du procureur de Rasht.

Mohammad Reza (Yuhan) Omidi a achevé de purger sa peine de 2 ans le 14 septembre. Ensuite, les autorités l’ont envoyé en exil à Borazjan, dans la province méridionale de Bushehr. Les autorités l’ont informé qu’il devait retourner à Rasht pour être fouetté.

Arrestation de convertis chrétiens

Le 13 mai 2016, des agents du ministère du renseignement ont attaqué une cérémonie dans une église de maison, arrêtant les convertis chrétiens Mohammad Reza Omidi, Mohammad Ali Mosayyebzadeh, Zaman Fadaii, Yousef Nadarjani et son épouse.

Le 24 juin 2017, la branche 26 du tribunal révolutionnaire a condamné Yuham Omidi à 10 ans de prison et à 2 ans d’exil à Borazjan. Un tribunal de révision a, par la suite, commué sa peine en 2 ans de prison.

Il a fini de purger sa peine le 18 août 2020. Les autorités l’ont libéré de la prison d’Evine et envoyé à Borazjan pour y purger ses 2 ans d’exil.

Il avait également été fouetté en 2013 pour la même raison.

Double pression sur les chrétiens

Le régime d’Iran a emprisonné de nombreux chrétiens iraniens pour la pratique de leur leur foi. De lourdes cautions et des peines d’exil sont les pressions supplémentaires que le régime iranien impose aux chrétiens.

Dans un autre exemple, les agents du régime ont arrêté Ebrahim Firouzi, également un chrétien clandestin, en 2013 à cause de sa foi. Il a purgé sa peine dans la prison de Rajaï Chahr à Karaj. Le régime l’a libéré le 26 octobre 2019. Puis, le 12 novembre, les autorités iraniennes l’ontenvoyé dans la ville de Sarbaz, dans la province du Sistan-Baloutchistan, au sud-est du pays, pour y purger deux ans d’exil intérieur.

Les organisations internationales ont à plusieurs reprises critiqué la répression des minorités religieuses de la part du régime. Les convertis chrétiens ont font partie à cause de leur foi.

Les juges qui président les procès dans les tribunaux du régime clérical ont reçu l’instruction d’envisager des peines maximales pour les minorités religieuses et en particulier pour les convertis chrétiens.

Le régime iranien criminalise la conversion au christianisme et restreint sévèrement la foi pratiquée par les chrétiens arméniens et assyriens.

Source : Iran HRM

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