Le régime des mollahs a condamné un prisonnier condamné à qisas (la loi du talion) pour meurtre. Il l’a exécuté à la prison centrale de Sari en Iran.
Selon IHR, dimanche 4 octobre, les autorités iraniennes ont, une fois de plus, démontré leur cruauté en appliquant la peine de mort. Les faits se sont produits à la prison centrale de Sari. Les autorités ont établi son identité. Il s’agit de Nabi Saberi-Lahijani. Les autorités judiciaires l’avaient condamné à qisas (rétribution en nature ou la loi du Talion) pour meurtre.
Une source informée a déclaré à IHR : « Le régime iranien détenait Nabi Saberi depuis 2016 pour le meurtre de son employeur. Il se trouvait donc derrière les barreaux d’une prison, depuis lors. »
Une exécution passée sous silence
Il s’est passé 10 jours depuis son exécution. Et les médias locaux ou les autorités du régime iranien n’ont pas annoncé la nouvelle de l’exécution de Nabi.
Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights, le régime a exécuté 280 personnes en 2019. Sur les 280, il a pendu 225 d’entre eux pour « meurtre avec préméditation. »
Comme il n’y a pas de distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran, les personnes accusées de « meurtre avec préméditation » seront condamnées à la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.
Source : IHR
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire