CSDHI – La valse macabre des pendaisons n’a pas de fin, cela fait plus de 20 années que l’on assiste à ce terrible spectacle. Dernièrement, IHR a rapporté l’exécution de trois hommes en Iran.
Exécution de Mohammad Sadeghzadeh
Le pouvoir judiciaire iranien a condamné Mohammad Sadeghzadeh, à une qisas (la mloi du talion) pour un meurtre « lié à l’honneur ». Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, des agents du régime ont exécuté l’homme à la prison centrale d’Ardabil dans la matinée du 1er septembre. Mohammad Sadeghzadeh avait 30 ans.
Une source informée a déclaré à IHR : « Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté Mohammad Sadeghzadeh puis la justice l’a condamné à mort pour un crime d’honneur. Mohammad était marié. Lorsqu’il a découvert qu’un de ses amis avait une liaison avec sa femme, il l’a poignardé à mort avec un couteau. »
« Mohammad Sadeghzadeh avait échappé à la potence, en réussissant à gagner du temps avec de la famille de sa victime. Cependant, cette fois, ils ont refusé de prolonger le délai et les agents d régime l’ont exécuté », a ajouté la source.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont pas signalé son exécution.
Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort, l’Iran a condamné au moins 211 des 267 personnes exécutées en 2020, à la qisas (la loi du Talion) pour « meurtre avec préméditation ».
En Iran, il n’existe aucune distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran. Les personnes inculpées sous le terme générique de « meurtre avec préméditation » sont condamnées à la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.
Yasin Rezaeipour, 70ème personne exécutée pour des accusations liées à la drogue en 2021
A la prison centrale de Yazd, le régime des mollahs a exécuté Yasin Rezaeipour, condamné à mort pour des accusations liées à la drogue. En 2021, l’Iran a exécuté au moins 70 prisonniers, dont une femme, pour des accusations liées à la drogue dans les prisons iraniennes.
Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, l’exécution a eu lieu dans la prison centrale de Yazd le 1er septembre. Yasin Rezaeipour était originaire de Qazvin.
S’adressant à IHR, une source informée a déclaré : « Yasin Rezaeipour était en prison depuis environ cinq ans. On l’a arrêté pour possession de méthamphétamine et de crack. Son coaccusé fut condamné à 15 ans de prison et transféré à la prison de Qazvin il y a deux ans. »
Au moment de la rédaction de cet article, les médias nationaux ou les responsables en Iran n’ont pas signalé son exécution.
Le 3 mai, IHR a publié un rapport sur la peine de mort au cours des quatre premiers mois de 2021. Dans celui-ci, il exprime son inquiétude face à l’augmentation significative du nombre d’exécutions liées à la drogue. Il continue de mettre en garde contre la poursuite de cette tendance.
Mansour Kahrazehi exécuté à Zahedan
Mansour Kahrazehi, condamné à une qisas (loi du Talion) pour meurtre, est mort par pendaison à la prison centrale de Zahedan.
Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, les agents du régime ont exécuté l’homme baloutche à la prison centrale de Zahedan dans la matinée du 28 août. Son identité a été établie comme étant Mansour Kahrazehi, qui avait été condamné à une qisas pour meurtre.
Resanak fut le premier à annoncer son exécution. Il a rapporté que Mansour avait été arrêté pour le meurtre de son oncle et condamné à une qisas. Son grand-père avait refusé d’accorder son pardon ou d’accepter la diya (prix du sang) au lieu de la rétribution.
Au moment de la rédaction de cet article, les médias nationaux ou les officiels en Iran n’ont pas rapporté son exécution.
Source : IHR
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