CSDHI – Un tribunal de Karaj, près de Téhéran en Iran, a condamné trois convertis chrétiens à un total de neuf ans de prison.
Les convertis chrétiens se nomment Milad Goudarzi, Ameen Khaki et Alireza Nourmohammadi.
La branche 4 du tribunal révolutionnaire de Karaj avait initialement accusé les trois convertis chrétiens de « diffusion de propagande et d’activités éducatives déviantes contraires à l’islam ». Elle les avait condamnés à cinq ans de prison chacun, ainsi qu’à une amende de 40 millions de tomans (environ 1 188 euros).
Les peines ont ensuite été réduites à trois ans de prison pour chacun.
Les autorités iraniennes ont libéré les trois convertis en novembre 2020. Pour cela, ils ont dû s’acquitter d’une caution de 250 millions de tomans. Toutefois, ils doivent se présenter à la police chaque semaine pendant six mois.
En novembre 2020, les forces de sécurité iraniennes avaient perquisitionné leurs maisons. Elles avaient alors confisqué leurs effets personnels, y compris leurs ordinateurs portables, leurs smartphones et leurs livres saints. Elles leur ont restitué leurs affaires par la suite, néanmoins, elles ont gardé leurs livres saints.
Double pression sur les chrétiens
De nombreux chrétiens iraniens sont emprisonnés en Iran pour la pratique de leur foi. Les lourdes cautions et les peines d’exil sont des pressions supplémentaires que le régime iranien impose aux chrétiens.
Les organisations internationales n’ont cessé de dénoncer la répression exercée par le régime iranien à l’encontre des minorités religieuses, y compris les convertis chrétiens, pour la pratique de leur foi.
Les juges qui président les procès dans les tribunaux du régime clérical ont reçu l’ordre d’appliquer des peines maximales pour les minorités religieuses et en particulier pour les convertis chrétiens.
Le régime iranien criminalise la conversion au christianisme. Il restreint sévèrement la foi pratiquée par les chrétiens arméniens et assyriens.
Selon la loi iranienne, l’évangélisation, le travail missionnaire et la conversion au christianisme peuvent constituer un crime méritant une peine de plus de 10 ans d’emprisonnement. La distribution de littérature chrétienne en persan est actuellement illégale en Iran.
Source : Iran HRM
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