Terrifié par la colère d’une population excédée, le régime criminel des mollahs accélère le cycle de la répression, de la torture et des exécutions. Il cherche désespérément à empêcher la montée des protestations et des soulèvements populaires en créant un climat de terreur.
Au mois iranien de Mehr (23 septembre-22 octobre), au moins 31 prisonniers ont été exécutés dans diverses villes d’Iran. Ainsi, après la nomination de Raïssi, bourreau du massacre de 1988, à la présidence du fascisme religieux et l’installation de Gholam-Hossein Eje’i à la tête de l’appareil judiciaire le 1er juillet 2021, au moins 141 prisonniers ont été exécutés.
Le 19 octobre, Ali-Mohammad Mohammadi, 45 ans et Islam Mohammadi, 38 ans, de Ramhormoz, ont été exécutés à la prison de Sepidar à Ahwaz. Sous le choc causé par l’exécution de ses deux fils, la mère est décédée d’une crise cardiaque.
Cet acte criminel a déclenché des protestations dans la ville de Ramhormoz. Les forces répressives ont brutalement attaqué les manifestants, faisant des blessés et procédant à des arrestations.
Le 21 octobre, lors d’un autre acte criminel, un prisonnier baloutche a été pendu à la prison centrale de Zahedan alors qu’il était aveugle à 80 %.
La Résistance iranienne appelle une fois de plus les Nations Unies et l’ensemble des instances des droits humains à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des condamnés à mort et mettre fin aux exécutions arbitraires et criminelles en Iran.
Il faut renvoyer le bilan des violations sauvages des droits humains par le fascisme religieux au Conseil de sécurité de l’ONU. Les dirigeants du régime doivent être traduits en justice pour quatre décennies de génocide et de crimes contre l’Humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 octobre 2021
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