Parastoo Navardi, 36 ans, mère de deux enfants, a été torturée et abusée sexuellement par son mari toxicomane à Abadan, dans la province du Khouzistan.
Dans une vidéo récemment partagée sur les médias sociaux, Parastoo a déclaré que son mari s’adonnait à des simulacres de pendaison à l’aide d’un nœud coulant, tous les soirs, après avoir consommé du crystal meth. Elle est, depuis, aveugle d’un œil. Les signes de torture sont évidents sur son corps.
Elle a finalement pu échapper à son mari violent après trois ans.
Lorsque Parastoo s’est rendue au tribunal pour porter plainte, le procureur l’a attaquée pour avoir raconté aux médias de sa situation.
Selon certaines informations, l’homme est toujours en liberté et ses enfants de neuf et sept ans vivent toujours avec lui.
Traiter les violences domestiques et les plaintes qui en découlent n’est pas une chose facile. Même dans les cas où la loi, la famille et les institutions soutiennent la femme et l’aident.
En Iran, la situation est pire, notamment en raison des vides juridiques qui font fi des droits irréfutables des femmes, dont celui d’être protégée de la violence.
Les neuf années de tergiversations du régime iranien concernant l’adoption d’un projet de loi visant à mettre fin à la violence à l’égard des femmes en Iran ont finalement abouti à un désastre. Les experts et les médias du régime ont révélé que l’Iran détient le record mondial de la violence domestique contre les femmes.
77 059 est le nombre officiel, déclaré par le médecin légiste en chef iranien et publié par l’agence de presse officielle IRNA en 2018, de femmes qui ont subi des violences domestiques et ont demandé un soutien médical en un an.
Cependant, dans une nation où le régime clérical réduit les femmes au silence, les chiffres sont sûrement plus élevés. Les plaintes pour violences domestiques ont doublé en un an.
Ali Hadizadegan, directeur du bureau du médecin légiste à Mashhad, a indiqué que les victimes de violences domestiques les plus largement signalées sont les femmes de 20 à 35 ans. Il a reconnu que les chiffres ne reflètent pas les femmes qui ne se manifestent pas.
Source : Iran HRM
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