Maryam Radjavi : Se soulever et renverser le régime est le seul moyen de rétablir les droits des enseignants, des retraités et des travailleurs.
Dans la matinée du jeudi 14 octobre 2021, les enseignants et éducateurs de Téhéran et de 44 villes de 25 provinces se sont rassemblés pour protester contre leurs conditions de vie difficiles et le mépris du régime pour leurs revendications légitimes. Ils sont déterminés à poursuivre leurs rassemblements tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites, notamment la libération des enseignants emprisonnés. Les rassemblements se sont déroulés dans 45 villes dont Téhéran, Khorramabad, Sari, Kermanchah, Boroudjerd, Khorramchahr, Chiraz, Poldokhtar, Andimechk, Yazd, Qazvine, Ispahan, Machad, Ardebil, Marivan, Malayer, Javanroud, Selseleh, Hamedan, Qom, Zandjan, Behbahan, Saqqez, Nourabad, Mamasani, Arak, Ilam, Chirvan, Fereydoun-Kenar, Bandar-Anzali, Aligoudarz, Sanandaj, Ahwaz, Yassoudj, Kerman, Bouchehr, Bandar Abbas, Darab, Takestan, Bojnourd, Izeh, Jolfa, Aleshtar , Kouhdasht, Jahrom et Tabriz.
Les rassemblements se sont déroulés devant l’Organisation du plan et du budget à Téhéran et devant les rectorats en province, malgré les mesures répressives, comme l’envoi d’agents en civil et l’interdiction faite aux manifestants de prendre des vidéos et des photos de leurs protestations. À Ahwaz, les forces de police ont chargé les manifestants qui s’étaient rassemblés devant le bâtiment de la radiotélévision officielle pour les disperser. À Kerman, la police a arrêté des enseignants pour les empêcher d’organiser un rassemblement, mais ce plan a échoué et les enseignants se sont rassemblés pour protester.
A Téhéran, les protestataires avaient inscrit sur une grande pancarte : « les enseignants sont en alerte et rejettent les discriminations ». Parmi les slogans des divers rassemblements on pouvait entendre : « Ni reddition, ni compromis, nous voulons nos droits », « Libérez les enseignants emprisonnés », « Nous continuerons tant que nous n’aurons pas obtenu nos droits », « Enseignant, crie tes droits », « Vols astronomiques des élites, misère de la population », « Justice sociale, mise en œuvre du classement des enseignants ». Sur leurs tracts on pouvait lire : « Non à l’emprisonnement des enseignants », « la place des enseignants n’est pas la prison »,« réinsérez les enseignants licenciés ».
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué les enseignants protestataires. Elle a appelé les jeunes et les lycéens à soutenir leurs revendications légitimes, notamment la libération des enseignants emprisonnés. Elle a déclaré : « Les protestations et la solidarité des enseignants honorables épris de liberté de notre pays dans plus de 40 villes contre les politiques antipopulaires du régime et pour la réalisation de leurs droits violés, et le droit à l’éducation gratuite des enfants en Iran, traduit la détermination du peuple iranien à se débarrasser de la tyrannie religieuse. »
Le seul moyen d’obtenir les droits de toutes les catégories sociales, des enseignants et retraités aux travailleurs, infirmières et personnel médical, qui en pleine épidémie de coronavirus, sont écrasés par la pauvreté, les privations et le chômage en raison de l’oppression et de la corruption du pouvoir, sont les unités de résistance et les soulèvements pour renverser Khamenei et des bourreaux comme Raïssi.
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 14 octobre 2021
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