Selon une source bien informée, Nejat Anvar Hamidi et sa famille ont fait plusieurs démarches pour qu’un ophtalmologue l’examine enfin en prison. Le médecin spécialiste lui a diagnostiqué un ptérygion. Il a également déclaré que la pression oculaire de Mme Anvar Hamidi était élevée et qu’elle devait être examinée, opérée et traitée dans un hôpital civil.
Sur ordre du ministère du Renseignement, les autorités pénitentiaires l’empêchent de recevoir un traitement médical alors qu’il existe un risque élevé de cécité. Elle a les yeux qui saignent en raison de l’absence de soins nécessaires.
Nejat Anvar Hamidi avait déjà contracté le Covid-19 pendant sa détention.
Agée de 63 ans, elle est une partisane de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Elle a été arrêtée pour avoir soutenu l’organisation en mars 2019 et incarcérée à la prison de Sepidar. En plus de son problème oculaire, elle souffre de maux de tête chroniques depuis son séjour dans les prisons politiques dans les années 1980.
Nejat Anvar Hamidi avait été arrêtée en 1981 pour avoir soutenu l’OMPI et détenue pendant plus de deux ans.
La prisonnière politique Nejat Anvar Hamidi a été de nouveau arrêtée en 2017 et libérée sous caution ; cependant, le régime a émis un mandat d’arrêt et elle a été de nouveau arrêtée en mars 2019. Sa nouvelle peine était de cinq ans. Elle a ensuite été transférée à la prison de Sepidar à Ahwaz pour purger sa peine.
Elle a été informée après coup qu’elle et son mari, Akbar Mohammadi, ont été condamnés à 15 ans de prison supplémentaires pour “appartenance à l’OMPI/MEK” et “propagande contre l’État” par la 4e branche du parquet d’Ahwaz. Les chefs d’accusation ne sont pas différents de la première affaire.
Ils ont fait appel de la peine de 15 ans et leur cas est examiné par la Cour suprême du régime clérical depuis plusieurs mois.
La Résistance iranienne a demandé à plusieurs reprises aux Nations Unies et aux organisations internationales des droits humains de former une mission d’enquête pour visiter les prisons iraniennes et y rencontrer les prisonniers politiques, en particulier les femmes.
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