L’augmentation du nombre de décès dus au COVID-19 en Iran indique l’échec du vaccin national du régime
Selon l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI), plus de 458 700 personnes sont mortes à cause du nouveau Coronavirus à la date du dimanche 17 octobre 2021. Les statistiques du régime iranien ont indiqué dimanche que le nombre de décès dus au Covid-19 approche les 125 000, tandis que le nombre total de cas à ce jour avoisine les six millions.
Parallèlement, les statistiques soulignent la menace imminente d’une « sixième vague » d’infections.
La situation actuelle est due aux politiques et aux pratiques cruelles du régime, le Guide Suprême Ali Khamenei étant le chef de file de cette politique et de ces actions cruelles concernant la Covid-19.
La principale de ces actions a été la décision de Khamenei, en janvier, d’interdire l’importation de vaccins Covid-19 de sources occidentales et de privilégier les alternatives produites dans le pays. Par rapport aux vaccins approuvés par l’Organisation mondiale de la santé, ces alternatives se sont avérées moins efficaces et moins testées, cette dernière caractéristique laissant la porte ouverte non seulement à l’échec du vaccin, mais aussi à l’émergence généralisée d’effets secondaires graves.
Des rapports récents indiquent que ces deux résultats ont été obtenus avec l’alternative nationale aux vaccins approuvés par l’OMS. Mercredi, le journal officiel Hamdeli a publié un article de l’expert en santé Mohammad Reza Mahboubfar, selon lequel le vaccin COVIran Barekat a cessé d’être administré et que le projet de production et de diffusion a été démantelé en réponse aux rapports sur les effets secondaires et au manque de confiance du public en son efficacité.
Cette efficacité avait été mise en doute dès les premières étapes du projet en question, mais le régime continuant à appliquer l’interdiction des importations étrangères décrétée par Khamenei, la décision a néanmoins été prise d’accélérer la production de 50 millions de doses au cours du premier semestre 2021.
Le pays a largement manqué cet objectif et, à une occasion au moins, les autorités ont semblé assouplir l’application de l’interdiction d’importation afin de compenser le manque à gagner. L’interdiction a été renforcée ces dernières semaines, mais avec l’échec silencieux de l’alternative Barekat et l’annonce de nouveaux dons étrangers, il semble qu’elle puisse vaciller à nouveau.
Il convient de souligner que le vaccin Barekat Covid-19 a été produit par la Barkat Pharmaceuticals Holding Company qui est contrôlée par l’Execution of Imam Khomeini’s Order (EIKO). L’EIKO est sous le contrôle d’Ali Khamenei, Guide Suprême du régime.
Le vaccin Barekat est totalement inefficace. Par conséquent, les taux de vaccination déjà faibles de l’Iran auront tendance à régresser à mesure que les bénéficiaires constateront qu’ils ont encore besoin d’accéder à une alternative importée.
Dans le même temps, la présence éventuelle de ces importations jettera un doute supplémentaire sur les arguments de Téhéran, qui a souvent négligé l’interdiction de Khamenei pour affirmer que les sanctions américaines contre le régime empêchaient l’Iran de recevoir des doses de vaccin efficaces.
Cette affirmation a été rejetée avant même que l’interdiction de Khamenei n’entre en vigueur, les organisations internationales chargées de la distribution des vaccins ayant confirmé que le département du Trésor américain avait autorisé l’Iran à acheter des vaccins dans n’importe quel pays.
Ces déclarations soulignent le fait que, sans les politiques du régime théocratique au pouvoir, l’Iran aurait pu réagir beaucoup plus rapidement et efficacement à la crise de santé publique. Et à en juger par les chiffres fournis par l’OMPI, cela aurait très probablement permis de sauver des dizaines de milliers de vies depuis le début de l’année.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire