Avec 104 sénateurs sur 200 qui soutiennent cette initiative, le Sénat italien rejoint une coalition internationale de plus en plus importante qui plaide en faveur d’une alternative démocratique défendant les droits humains au régime actuel de l’Iran.
Ce soutien historique ne signifie pas seulement que le monde entier est de plus en plus favorable à la démocratie en Iran, mais il appelle également à la désignation du Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) en tant qu’organisation terroriste. Parmi les signataires figurent des personnalités influentes, dont un ministre, deux vice-ministres, deux anciens ministres, deux vice-présidents du Sénat, trois secrétaires du Sénat, cinq présidents de commission et sept chefs de groupe.
La déclaration du Sénat italien condamne fermement les violations des droits humains commises par le régime iranien, en particulier la répression des femmes et l’exécution massive de prisonniers politiques. Les sénateurs demandent des comptes pour le massacre de 1988, au cours duquel 30 000 prisonniers politiques ont été exécutés, et affirment que le peuple iranien mérite un système démocratique. Ils exhortent tous les gouvernements à soutenir le plan de Mme Radjavi, qui met l’accent sur la séparation de la religion et de l’État et sur l’égalité des sexes.
Soulignant les violations des droits humains commises par le régime iranien, la déclaration fait référence à des vidéos vérifiées du soulèvement de 2022 montrant les forces de sécurité tirant délibérément sur des manifestants non armés. Elle cite également le rapport d’Amnesty International de décembre 2023 faisant état de violences sexuelles à l’encontre des femmes dans les prisons iraniennes. En revanche, le mouvement de résistance iranien place des femmes à des postes de direction, ce qui témoigne d’un engagement en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes.
La déclaration condamne également les actions du régime iranien contre les dissidents d’Achraf-3, en Albanie, en soulignant leurs droits en vertu de la Convention de Genève de 1951 et de la Convention européenne des droits humains. Les sénateurs reconnaissent que le régime a fermé toutes les voies pour un changement politique pacifique, ce qui nécessite une reconnaissance internationale du droit du peuple iranien à se soulever et du droit des unités de résistance dirigées par l’OMPI à affronter les pasdarans.
En outre, le Sénat italien dénonce les activités déstabilisatrices de l’Iran au Moyen-Orient, en particulier son soutien au terrorisme par l’intermédiaire des pasdarans et de ses groupes mandataires. Il appelle à des sanctions pétrolières contre le régime iranien afin de mettre un frein à ses politiques belliqueuses.
La déclaration souligne la profonde inquiétude du Sénat italien quant aux répercussions des conflits régionaux sur la paix et la sécurité mondiales, affirmant que la cause première se trouve en Iran. En soutenant le plan en dix points de Mme Radjavi, le Sénat italien envoie un message clair de solidarité avec la lutte du peuple iranien pour la démocratie et les droits de l’homme.
Source : Stop Fundamentalism/CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire