Soulignant le besoin urgent de libérer l’Iran par le peuple iranien de 45 ans d’oppression, Vidal-Quadras a brossé la vision d’un Iran pacifique et prospère où prévalent l’égalité, l’État de droit et la liberté. Il a souligné l’importance de soutenir le plan en dix points de Maryam Radjavi, qui prône l’égalité des sexes, une position non nucléaire et des libertés complètes pour tous les Iraniens.
Le Dr Vidal-Quadras a remis en question la politique de complaisance continue des démocraties occidentales à l’égard du régime iranien, les exhortant à fermer les ambassades iraniennes et à expulser tous ses agents. Il a appelé à l’isolement et au rejet du régime des mollahs et à la réorientation de toutes les ressources diplomatiques et financières pour soutenir la lutte du peuple iranien pour la liberté.
Le discours du Dr Alejo Vidal-Quadras :
Bonjour à vous tous. C’est un grand plaisir et un privilège pour moi de pouvoir profiter aujourd’hui de votre compagnie ici à Berlin et de le faire vivant et en bonne santé. Oui, vivant malgré le complot de la dictature iranienne qui a envoyé un tueur à gages pour me tuer le 9 novembre, il y a maintenant huit mois.
Un miracle, un miracle s’est produit. Vos prières ont été entendues et j’ai survécu, grièvement blessé, mais heureusement, j’ai récupéré pour continuer le combat main dans la main avec vous pour libérer l’Iran de ses bourreaux jusqu’à ce que nous instaurions une pleine démocratie, une liberté brillante et dignité humaine au peuple iranien.
Il est temps de briser les chaînes qui oppriment l’Iran depuis 45 ans et de construire un nouveau pays, pacifique et prospère, où les hommes et les femmes sont égaux, où l’État de droit prévaut et où les bellicistes prennent fin.
Laissons libre cours à notre imagination, et notre indomptable sera fortifié par la vision d’un Iran respecté dans le monde, admiré par les autres nations et attiré par les visiteurs et les investissements. Un Iran avec un environnement propre, des emplois décents pour tous et une société civile épanouie. Un Iran où aucun poste n’est interdit aux femmes, avec des femmes juges, maires de villes, ministres et présidentes de la république.
Oui, oui, les présidents de la république, et si la présidente élue par le peuple est Maryam Radjavi, c’est encore mieux. Cette vision, cette vision est ce qui me donne la force d’endurer toutes les souffrances et le fardeau de vivre sous une protection permanente parce que je suis maintenant un de plus, un de plus parmi les milliers de combattants de la liberté iraniens qui ont résisté à la torture, à la prison et même à la perte de leurs êtres les plus chers et cela me rend fier de faire partie, une partie infime et humble, mais très engagée, d’une entreprise pleine d’ambition, d’abnégation et de courage.
J’ai une question pour les gouvernements des démocraties occidentales des deux côtés de l’Atlantique. Que doit-il se passer d’autre pour qu’ils réalisent que l’apaisement, le dialogue, les négociations et les concessions ne fonctionnent pas face aux mollahs ? Combien, combien, combien de personnes encore doivent-ils tuer ? Combien de guerres supplémentaires devront-ils déclencher ? Combien d’autres actions terroristes contre des dissidents ou des partisans de la résistance doivent-elles être perpétrées depuis l’Iran pour que ces hommes politiques soi-disant démocrates et engagés dans la défense des droits de l’homme soient convaincus qu’une action juste est nécessaire, comme le disent les ambassades du régime à Paris, à Londres, à Rome, à Bruxelles, à Madrid, à Berlin, à Washington et dans le reste des capitales des vraies démocraties doivent-elles être fermées ?
Tous les agents de cette monstruosité appelée République islamique d’Iran doivent être expulsés et le régime fanatique et criminel des mollahs doit être isolé, rejeté et forcé de tomber. Tous les efforts diplomatiques et toutes les ressources financières que les gouvernements occidentaux gaspillent pour tenter d’apaiser une bande d’ennemis malveillants devraient être utilisés pour aider la lutte du peuple iranien pour importer le plan en dix points de Maryam Radjavi, pour lui donner naissance d’un nouvel Iran où les hommes et les femmes, vieux et jeunes, quelles que soient leurs croyances, leurs opinions politiques ou leur identité culturelle, pourront vivre en harmonie, aussi libres et égaux que des citoyens et non comme l’objet d’une plaie de religieux corrompus et misogynes.
Lorsque j’ai décidé en 2008 de me rendre à Achraf en Irak malgré les dangers, j’ai lu les écrits de Massoud Radjavi et j’ai rencontré des pensées et des réflexions dont le monde d’aujourd’hui a besoin. Des conflits que je regrette ont été éclipsés par le régime iranien, la campagne de désinformation et la faiblesse des politiques occidentales.
Le rêve de liberté de l’Iran est aujourd’hui plus proche que jamais de la réalité. Ce qui s’est passé hier lors des élections simulées en Iran, à la fois le boycott du peuple et la lutte de pouvoir inacceptable au sein du régime, ainsi que les activités remarquables et continues des unités de résistance de l’OMPI, ont rendu ce rêve plus réalisable.
J’ai mentionné Massoud Radjavi. Même si je ne l’ai jamais vu, il m’est très familier, un vrai leader, un homme qui, en s’opposant à un fondamentalisme religieux brutal et honnête, a changé le cours de l’histoire et a formé une génération qui ne se lasse pas de la résistance depuis 45 ans.
Sans lui et sa génération, nous serions aujourd’hui confrontés à un califat médiéval sans perspective pour sa fin. Il a sauvé l’Islam des griffes des mollahs, et il doit être remercié pour cela ainsi que notre extraordinaire dirigeante, Maryam Radjavi.
Source : NCRI
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