
Selon un habitant sunnite de Téhéran, la police de la sécurité de Téhéran a convoqué certains responsables qui gèrent les salles de prière sunnites à Téhéran le 21 août et elle leur a dit qu’ils n’étaient pas autorisés à effectuer les prières de l’Aid. La police de la sécurité de Téhéran n’a pas montré aucun ordre à ces responsables concernant cette interdiction, mais elle a déclaré que l’ordre avait été publié par le Conseil provincial.
Le site Web « Eslah Web » a également publié une nouvelle à cet égard.
Un militant sunnite vivant à Téhéran a déclaré au Réseau des droits humains du Kurdistan que les autorités iraniennes traitaient ainsi les citoyens sunnites vivant à Téhéran et ce, depuis plusieurs années.
Ce militant religieux a également déclaré que les citoyens sunnites de Téhéran étaient privés du droit de construire leurs propres mosquées à Téhéran et que la capitale ne comptait que 9 chambres de prière louées.
Il a conclu que les citoyens sunnites étaient de temps en temps contraints d’organiser leurs cérémonies religieuses d’Eid al-Fitr et d’Eid al-Adha dans des parkings privés et dans des maisons au cours des dernières années en raison des restrictions imposées par les responsables iraniens.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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