samedi 25 août 2018

Iran : Focus sur les prisonniers exécutés à Gachsaran, Tabriz, Rajai Chahr


exécutions iran Un prisonnier qui s’appelle Keramat Hassani a été pendu le lundi 20 août à la prison de Gachsaran, en Iran, pour meurtre.
Keramat Hassani et sa famille étaient les seuls habitants d’un village de Kohgiluyeh et de Boyer-Ahmad,
Selon une source proche de la famille, la famille de M. Hassani a été attaquée par trois voleurs en 2010 et lors de la bagarre entre les membres de la famille et les voleurs, le jeune fils de la famille a désarmé l'un des voleurs mais a ensuite été tué par les deux autres agresseurs. M. Hassani a tiré avec son fusil de chasse sur les voleurs, tuant l’un d’entre eux et paralysant l’autre.

Keramat Hassani avait entamé une grève de la faim l'an dernier pour protester contre les autorités qui l'avaient fréquemment torturé.
L'exécution de ce prisonnier n'a pas encore été annoncée par les médias officiels.
Un autre prisonnier a été pendu à la prison centrale de Tabriz pour meurtre le mercredi 15 août au matin. La victime, identifiée comme étant Milad Zia, a été condamnée à mort pour meurtre. Milad Zia a été arrêté et condamné à mort pour le meurtre de quatre personnes, dont un agent officiel. Selon une source, un autre détenu, nommé Ali Narimani, a été transféré en isolement avec Milad, mais il est retourné dans sa cellule en obtenant le consentement des plaignants.
Dans la matinée du mercredi 1er août, six prisonniers ont été exécutés à la prison de Rajaï Chahr. Les prisonniers, tous condamnés à mort pour meurtre, ont été transférés en isolement, le samedi 28 juillet.
Seul un des détenus, transférés en isolement, a pu retourner dans sa cellule en demandant du temps aux plaignants, les six autres ont été exécutés.
Ni les médias officiels ni les relations publiques du pouvoir judiciaire iranien n’ont annoncé ces exécutions.
Compte tenu du nombre élevé d’exécutions imprévues, ainsi que les mesures prises par les autorités pour empêcher la diffusion de ces informations dans les prisons, il est fort probable que le nombre d’exécutions effectuées ces derniers mois soit beaucoup plus élevé que ce dont ont connaissance les organisations des droits de l’homme.
La répression des militants iraniens des droits humains, dont les activités visaient à sensibiliser et à informer le peuple, est également une source de préoccupation.
Source : Les droits de l’homme en Iran

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire