Un haut dignitaire yéménite a dénoncé le groupe terroriste houtite et leurs chefs iraniens pour le meurtre de près de 1400 enfants et plus de 800 femmes au Yémen depuis le début de la guerre en 2014. Le ministre yéménite des droits humains, Mohammed Askar, a déclaré : « Des centaines d’enfants et de femmes ont été tués entre mars et août cette année. »
Le ministre a documenté dans un rapport qui sera prochainement publié les chiffres officiels concernant les décès de 1372 enfants et de 814 femmes à cause des interventions militaires iraniennes au Yémen. Au total, 13 38 personnes ont été tuées depuis que les houtites sont arrivés dans la capitale Sanaa et ont forcé le gouvernement légitime à se retirer.
Askar a déclaré : « Le régime Iranien a réussi à faire en sorte que les houtites deviennent un outil militaire qui menace la paix et la sécurité internationale, notamment dans les zones de navigation du Yémen comme Bab Al-Mandab et les eaux voisines. L’Iran trouve dans l’effondrement du pays une opportunité idéale pour exporter son idéologie et la révolution de Khomeiny, ainsi que pour étendre son influence dans la région. »
Askar a fortement critiqué Téhéran pour son comportement déstabilisateur au Yémen, citant des preuves de l’ONU comme quoi l’Iran fournit des armes aux houtites, dont des missiles et des armes antichars.
Il a affirmé : « L’Iran a déversé des fonds et des armes dans une tentative d’étendre leur hégémonie dans la région. L’intransigeance iranienne a conduit à la poursuite de la guerre qui a anéanti la vie des Yéménites. »
Il a également déclaré que 89 personnes qui étaient détenues dans les prisons illégales des houtites avaient trouvé la mort à la suite de tortures ou avaient été exécutées. En 2018, 12 personnes sont mortes de la sorte et près de 22 000 personnes ont été arrêtées depuis le début de la guerre. Les houtites ont transformé les écoles et les hôpitaux en baraquements militaires et en prisons pour leur « génocide systématique ».
Askar a déclaré : « Le nombre des détenus, qui sont toujours emprisonnés dans les cellules des milices, sont nombreuse. De plus, de nombreux hommes, femmes et enfants sont soit disparus ou emprisonnés dans les prisons secrètes des houtites. »
Par ailleurs, au moins 941 personnes, dont des activistes, des universitaires et des journalistes, ont été enlevées depuis janvier et leur sort reste incertain.
Le rôle de Téhéran
Le régime iranien a une longue histoire d’ingérence dans les affaires d’autres pays afin de fomenter le chaos. Cela a deux objectifs :
1) Détourner l’attention du monde des crises internes qui tourmentent le régime (le soulèvement national actuel contre le régime et la crise économique).
2) Créer des divisions dans les pays voisins pour déstabiliser le gouvernement et permettre au régime iranien de prendre le contrôle et étendre « l’Empire chiite ».
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