vendredi 24 janvier 2020

Les crimes de Qassem Soleimani, la force terroriste Qods du CGRI


Par Mahmoud Hakamian
CNRI- Après l'élimination de Qassem Soleimani, le commandant criminel de la force terroriste Qods du CGRI, le chef suprême du régime, Ali Khamenei, a déclaré : «Soleimani était à la fois courageux et clairvoyant. Certains ont de la prévoyance mais n'ont pas de courage. Il entrait au cœur du danger. Il était convaincant et percutant dans la politique. Chaque fois qu'il rapportait, je l'admirais dans mon cœur et avec mes mots. Mais aujourd'hui, je m'incline devant lui, à cause de tout ce qu'il a initié en Iran et dans la région. »

En tant que tel, Khamenei a reconnu que Soleimani était le numéro 2 du régime et symbolisait l'aura du chef suprême à l'intérieur et à l'extérieur de l'Iran et que son élimination avait été un coup dur pour le régime.
En outre, Soleimani contrôlait la Force Qods des Gardiens de la révolution, son unité vicieuse responsable des opérations extraterritoriales, il supervisait les guerres par procuration du régime théocratique en Syrie, au Yémen, au Liban et en Irak, où il commandait toutes les milices irakiennes. Il était responsable et complice de tous les crimes du régime iranien commis en Iran et dans la région.
Comme l'écrivait Struan Stevenson, ancien membre du Parlement européen, « Khomeiny a créé le CGRI comme sa version de la Gestapo, pour étendre sa politique de violence et de terreur au-delà des frontières de l'Iran. Le CGRI et sa force Qods, non seulement imposent brutalement la domination oppressive du régime des mollahs sur la population iranienne, mais contrôlent également la majeure partie de l'économie iranienne, sans payer d'impôts et canalisent des ressources dans les poches de l'élite dirigeante, tout en parrainant le terrorisme et des forces armées agressives et l'expansionnisme à l'étranger »
"Dans une panique aveugle, Khamenei a demandé à Soleimani de mobiliser ses voyous du CGRI pour lancer une répression meurtrière contre les manifestants pacifiques, au cours de laquelle environ 1 500 ont été assassinés, plus de 4 000 ont été blessés et plus de 12 000 ont été arrêtés", a-t-il ajouté.
«Soleimani a ordonné une politique systématique de tirer pour tuer qui a vu des tireurs d'élite masqués sur les toits des bâtiments du gouvernement, tirant sans discrimination, contre de jeunes manifestants non armés à la tête et à la poitrine. Des hommes de main du CGRI et des agents de sécurité ont ensuite parcouru les hôpitaux du pays, tirant les blessés de leurs lits les manifestants blessés. »
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance d'Iran (CNRI), a décrit l'élimination de Qassem Soleimani comme un coup irréparable pour le régime des mollahs. Mme Radjavi a souligné que Qassem Soleimani était l'un des criminels les plus vicieux de l'histoire de l'Iran. Il a été personnellement impliqué dans le massacre de centaines de milliers de personnes dans la région et a chassé des millions d'autres de chez eux. Il était également le cerveau du massacre des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) au camp d'Achraf en Irak, et de nombreuses autres opérations terroristes contre la résistance iranienne dans ce pays, en Iran et dans d'autres pays. Avec son élimination, le processus de renversement des mollahs sera grandement accéléré.

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