vendredi 31 janvier 2020

Un civil et un prisonnier politique, kurdes, incarcérés à Oroumieh


Siamak Ashrafi kurde en priison iran Un civil kurde transféré à la prison centrale d'Oroumieh du centre de détention des Gardiens de la Révolution (les pasdarans).
Dara Rashidi, un civil kurde de Sardasht, en Iran, a été transféré à la prison centrale d'Oroumieh après avoir été détenu pendant 50 jours dans l'unité du renseignement du Corps des Gardiens de la révolution islamique (IRGC ou pasdarans) (connu sous le nom de centre de détention, Al Mahdi), a indiqué une source informée au Réseau kurde pour les droits de l’homme (KHRN).

Dara Rashidi a été arrêté par les forces de sécurité à Mahabad, le 9 décembre 2019, puis transféré au centre de détention Al Mahdi à Oroumieh. Il a été interrogé pendant 50 jours. Les forces de sécurité ont déclaré qu'il avait été inculpé pour « appartenance à l'un des partis d'opposition kurdes ».
Précédemment, il avait été arrêté en 2001 et incarcéré pendant 6 ans dans les prisons d'Oroumieh et Naqadeh pour « appartenance au groupe Agri Sur. »
Dans la prison d’Oroumieh également, un prisonnier politique se trouve dans un état de santé critique alors qu’il en est à son 9ème jour de sa grève de la faim
Selon le Réseau des droits de l'homme du Kurdistan (KHRN), la santé physique de Siamak Ashrafi serait alarmante le 9e jour de sa grève de la faim dans la prison centrale d'Oroumieh. Il a été transféré à la clinique de la prison, le 28 janvier 2020, en raison d'une pression artérielle basse et d'une perte de poids.
« Après l'avoir examiné, le médecin de la clinique de la prison a déclaré que la poursuite de cette grève de la faim constituait une grave menace pour sa santé. Le médecin a tenté de le mettre sous thérapie interventionnelle mais Ashrafi a refusé ce traitement et il a de nouveau été renvoyé dans son quartier », a déclaré une source informée au KHRN.
Le KHRN a été informé que Siamak Ashrafi, qui avait entamé une grève de la faim depuis le 21 janvier pour protester contre le refus des autorités de lui accorder une libération conditionnelle et parce qu’il est traité de manière irrespectueuse par le personnel de la branche 9 du bureau d'exécution du tribunal d'Oroumieh, est toujours en grève de la faim.
Il a purgé environ 3 ans et 8 mois sur les 5 ans et 8 mois de sa peine d'emprisonnement. Il avait présenté sa demande de mise en liberté sous condition au Conseil de classification il y a quelque temps. La demande a été renvoyée à la section 9 de la Cour d'appel d'Oroumieh sur accord du Conseil de classification avec sa demande.
Siamak Ashrafi a écrit une lettre aux responsables de la prison et a annoncé sa grève de la faim quand il a été informé du comportement irrespectueux du personnel de la branche 9 du Bureau des sanctions à l'égard de sa famille, qui s'était adressée à ce bureau pour s'enquérir des nouvelles de Siamak, à l'issue de sa demande de libération conditionnelle.
Un autre prisonnier politique kurde, Bashir Pirmawane, a entamé une grève de la faim depuis le 27 janvier pour protester contre sa demande de libération conditionnelle.
Source : Le Réseau kurde des droits de l’homme en Iran

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