CSDHI – Les inondations ont touché 47 villes dans huit provinces en Iran. L’Iran est le théâtre de fortes pluies ces derniers jours. Des informations font état de multiples dommages.
Ces inondations ne sont pas nouvelles. Elles tuent, blessent, laissent les populations sans-abri ou détruisent la vie de nombreux Iraniens. Mais les responsables du régime affirment que le pays souffre de sécheresse. Les barrages sont pratiquement vides et les réserves d’eau limitées.
Alors comment l’Iran peut-il connaître une sécheresse et des inondations ? Eh bien, la réponse se résume à la corruption et à la cupidité.
Les pasdarans contrôlent et pillent les ressources naturelles de l’Iran
Les pasdarans (IRGC) contrôlent largement les ressources naturelles de l’Iran et les exploitent à des fins lucratives. Cela nuit à l’écosystème. Par exemple, ils ont déjà creusé des puits profonds qui ont détruit les nappes phréatiques. Actuellement, ils ont drainé 74 000 kilomètres cubes d’eau souterraine, selon le journal officiel Hamshari. Il en a découlé une augmentation de la salinité des sols, un affaissement des terres, une infertilité des sols et une mort des sols. Ces actions ont provoqué une sécheresse majeure dans un pays qui compte des milliers de rivières et de ruisseaux. Pourtant, l’Iran est situé entre le plus grand lac du monde et une baie reliée à la mer.
Aqueducs et ponts détruits
Des dizaines d’aqueducs et de travées de ponts sont endommagés et détruits dans les zones inondées. Les dommages dans la seule province du Sistan-Baloutchistan atteignent 40 milliards de tomans. 39 ponts sont détruits dans la province de Kerman et 14 ponts dans les zones inondées du Khorasan.
Les habitants d’au moins 6 villes et 47 villages des provinces d’Ispahan, de Yazd, du sud du Khorasan, de Khorasan Razavi, de Kerman, de Semnan, de Téhéran et du Sistan-Baloutchistan, ont subi de lourds dégâts.
Les inondations sont le résultat du débordement des rivières après les pluies saisonnières. Chaque année, c’est le même film qui se reproduit. Le régime admet librement qu’il n’a aucun plan pour y remédier. Après des inondations similaires en 2020, le gouverneur adjoint de Kerman a admis que le problème était dû à l’absence de dragage des rivières. Toutefois, les autorités iraniennes ne semblent pas avoir pris ces précautions cette année.
Les ressources naturelles sont une opportunité de faire de l’argent
La réponse aux inondations et à la sécheresse en Iran est la protection de l’environnement par le biais d’une politique détaillée soutenue par des dépenses adéquates. Cependant, l’Iran a la possibilité et les moyens financiers de faire. Cependant, le régime s’y refuse car il considère les ressources naturelles comme une opportunité de faire de l’argent. Il est tout à fait prêt à exploiter les zones naturelles de l’Iran pour faire de l’argent rapide, même si cela augmente la pauvreté générale en Iran et entraîne des souffrances inutiles.
Les mollahs ont même arrêté de nombreux militants écologistes. Ils les ont condamnés à de longues peines de prison pour avoir protesté contre la destruction du monde naturel par le régime ou même simplement pour avoir essayé d’étudier des animaux en voie de disparition dans leur habitat naturel. La semaine dernière, par exemple, les forces de sécurité iraniennes ont tiré des gaz lacrymogènes sur des habitants de la province de Lorestan. Ils protestaient contre la décision d’abattre des noyers à Kahman Aleshtar. Des arbres qui procurent un revenu aux villageois et qui présentent tous les autres avantages de la croissance des arbres.
Dans un tweet, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : « Je présente mes condoléances et ma sympathie aux victimes des inondations de la nuit dernière à Kerman et Yazd. Elles ont perdu des proches ou des biens. J’appelle les habitants de cette région, en particulier les jeunes, à se précipiter au secours des victimes et à aider à retrouver les disparus. »
Et d’ajouter : « Le régime clérical est la raison de l’ampleur des pertes et des victimes des catastrophes naturelles en Iran. En pillant et en dilapidant les ressources dans des projets nucléaires, de missiles et de guerre, les mollahs ont détruit les infrastructures et laissé notre peuple sans défense.
Source : INU
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