Dans son intervention, le parlementaire français, membre de la commission des Affaires étrangères, a déclaré :
« J’ai plaisir à me retrouver aujourd’hui aux côtés de ceux qui luttent depuis maintenant presque 40 ans ; 40 ans que le monde se pose beaucoup de questions autour de ce qui se passe en Iran après des espoirs qui avaient été fondés au sortir de la dictature monarchique. Le peuple iranien, qui aspire légitimement depuis toujours à des libertés démocratiques, s’est trouvé confronté à une dictature religieuse qui a trahi véritablement toutes les aspirations du peuple iranien et au-delà.
Cette trahison, ce sont aussi les droits de ces citoyens iraniens, leurs droits humains, leurs droits civiques, leurs droits civils qui ont été touchés et qui le sont encore. Derrière cette annexion de la liberté aujourd’hui forte, heureusement, une partie du peuple s’est soulevé. Il s’est soulevé pour dire son désaccord avec cette politique répressive permanente et cette mainmise de certains des mollahs sur le pouvoir. Et c’est ce peuple qui aujourd’hui éclaté dans le monde, derrière la présidente Maryam Radjavi, qui ne cesse de faire entendre sa voix à tout moment pour justement crier sa volonté de retrouver la démocratie dans un Iran qui ne l’est plus.
Nous avons vu ces derniers temps plusieurs événements qui concernait la tentative d’attentat qui a été déjoué au dernier moment à Villepinte et qui a donné lieu à une condamnation par un tribunal en Belgique. Un fait édifiant de la volonté des mollahs iraniens à vouloir faire taire toute opposition, n’hésitant pas à déstabiliser à l’extérieur de chez lui. Donc, je pense que ces faits sur lesquels j’ai eu l’occasion de m’exprimer il y a déjà quelque temps auraient dû amener les Etats à réagir plus qu’ils ne l’ont fait.
Je le regrette parce que nous en espérions un peu plus ; que l’État français, mais aussi les autres États européens s’élèvent pour dire qu’aujourd’hui on a la preuve tangible que le gouvernement iranien cherche à déstabiliser partout où elle est, l’opposition démocratique qu’elle ne veut pas voir prospérer. Donc, je le déplore. Je l’ai dit au ministre des Affaires étrangères que nous sommes plusieurs à l’avoir relégué au sein de notre mouvement du Comité français pour un Iran démocratique et nous le répéteront toujours et encore.
J’ajouterai à cela que nous sommes préoccupés par le programme nucléaire iranien. Ces derniers jours encore, nous avons vu que les mollahs poursuivent leur avancée vers l’arme atomique malgré l’accord signé en 2015. Et il a toujours sa structure d’enrichissement d’uranium et ses capacités à poursuivre la production de l’armement nucléaire. Il est temps aujourd’hui, avec une nouvelle administration américaine, que ce sujet soit repris.
Pour éviter d’aller plus loin dans la course, je dirais vers l’irréparable. Je pense que nous sommes face à une situation où à la fois le peuple est persécuté et à la fois la diplomatie iranienne provocatrice. Et je pense que dans les deux cas, les Etats devraient prendre la mesure de la nécessité d’agir et de réagir. L’Europe et la France en particulier, doivent se placer du côté du peuple iranien. Cela me semble évident, nous sommes attachés aux principes démocratiques en France.
Donc, il nous faut inlassablement remettre l’ouvrage sur le métier, remettre au grand jour les luttes qui sont conduites par la présidente Maryam Radjavi, la présidente élue du CNRI, qui mérite tout notre soutien, tout comme tous ceux qui sont à leurs côtés, à ses côtés, pour faire vivre la démocratie espérée dans ce magnifique pays qu’est l’Iran. »
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