mercredi 10 août 2022

Conséquence de la corruption du régime iranien, un nombre élevé de décès dans les catastrophes naturelles

– La corruption du régime iranien n’a aucune limite, elle se répand partout, gangrène chaque aspect de la vie des Iraniens et se révèle insupportable quand elle transforme une catastrophe naturelle en un véritable drame.

Parfois, les chiffres perdent leur signification mathématique et deviennent des annonciateurs de catastrophes. Le nombre de 200 morts dans le village d’Emamzadeh Davud en Iran en est un exemple. Ce nombre n’est plus un simple chiffre écrit sur une feuille de papier que le régime iranien peut utiliser pour nier et cacher la réalité de la situation.

La vérité est que ce chiffre représente le nombre de cadavres de personnes innocentes, qui sont maintenant enterrées sous des tonnes de boue suite aux récentes inondations catastrophiques. 200 cadavres en décomposition piégés, dont l’odeur envahit l’atmosphère de la région. Le message donné par cette scène catastrophique est que cette catastrophe est, une fois de plus, un produit de la corruption du régime. La situation dans le village est si mauvaise que même les médias du régime ont écrit qu’Emamzadeh Davud « dégage la même odeur que l’effondrement de l’immeuble Metropol à Abadan. »

Nous parlons ici de victimes qui auraient pu être évitées. 200 personnes qui sont mortes inutilement en conséquence directe des méfaits du régime. La vie est devenue très bon marché en Iran, si bien que pour toute catastrophe naturelle, le nombre de personnes qui meurent est incomparable avec celui de n’importe quel pays développé.

Le régime, en utilisant les ressources du pays pour son projet nucléaire et de missiles et l’expansion du terrorisme, n’a laissé aucun budget pour couvrir les coûts de modernisation des infrastructures du pays et de prévention des catastrophes naturelles. Il a laissé le peuple iranien sans défense, alors que le régime préfère concentrer ses efforts sur la défense des dictatures, comme Bachar Assad en Syrie. Tout cela à cause de la cupidité irrépressible de ses responsables et de leurs familles. Il n’est pas nécessaire de faire une enquête précise pour découvrir la vérité. Il suffit de lire les journaux du régime pour voir la réalité.

Aujourd’hui, de nombreux responsables du régime se demandent même pourquoi, bien que connaissant le danger des inondations, les gens n’ont pas été informés, les routes menacées n’ont pas été fermées et les maisons n’ont pas été évacuées.

Le 6 août, le quotidien officiel Hamdeli a écrit : « Dans leurs costumes, ils (les responsables du régime) n’apparaissent qu’après l’inondation, qui a causé de nombreux dégâts et fait de nombreuses victimes. Les détracteurs estiment que la gestion urbaine a besoin d’expertise et de perceptions scientifiques, et non de mouvements populistes, et de plonger dans les inondations et la boue. »

C’est pourquoi certains experts du régime ont précédemment averti le régime que la principale crise n’est pas l’inondation, mais la méfiance du peuple envers le régime, et l’illégitimité du régime.

Mohammadreza Haghshenas, expert du régime, l’a affirmé : « Les récentes inondations ont révélé la méfiance de la population envers le régime. La société ne croit pas aux performances du gouvernement. »

Le 4 août, le quotidien officiel Shargh écrivait : « Maintenant, les analystes entament progressivement une discussion sur le fait que les catastrophes naturelles peuvent avoir des effets aigus sur la sécurité nationale, c’est-à-dire la sécurité entrelacée du peuple et du gouvernement, en plus des menaces locales et régionales. »

La « sécurité nationale » est l’alias de l’existence du régime. Alors que les responsables du régime tentent de rejeter toute responsabilité, d’autres, comme ses chefs de prière du vendredi, essaient de détourner la pensée publique du principal coupable de tous ces désastres, à savoir le guide suprême Ali Khamenei, et de lui blanchir les mains.

Dans son récent discours, Mohammad Ali Shahim, le chef de la prière du vendredi de Pachnar, a déclaré : « Quarante ans de révolution et de gestion des systèmes ont passés, mais nous constatons que cela ne fonctionne probablement pas encore dans de nombreux domaines de la gestion. La chose importante est le sujet de la gestion des bassins versants qui est la solution majeure pour ces inondations, mais malheureusement le gouvernement n’envisage aucun budget pour cela. »

La télévision du régime a tenté de blanchir les mains de Khamenei d’une autre manière, en déclarant : « La vie des gens semble être la chose la plus inutile à notre époque, c’est-à-dire que nous ignorons facilement des centaines de morts. » 

Source : Iran Focus (site anglais)/ CSDHI 

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