Ces derniers mois, la pression s’est considérablement accrue sur les femmes militantes dans tout l’Iran. Shadi Dargahi et Nazanin Bahrami font partie des personnes arrêtées et détenues dans le cadre de la vague croissante d’arrestations dans le pays.
Shadi Dargahi, une victime de la vague croissante d’arrestations
Le département des renseignements de Marivan a convoqué Shadi Dargahi le 21 juillet 2022. Après s’être présentée, elle a été arrêtée et transférée au centre correctionnel de Sanandaj.
Shadi Dargahi a été emmenée à plusieurs reprises du centre correctionnel de Sanandaj pour être interrogée au centre de détention du Département des renseignements.
Comme Chadi Dargahi a été arrêtée à Marivan, son mari, Iraj Rahimzadeh, a été transféré du centre de détention du Département des renseignements de Sanandaj à la prison de Marivan. M. Rahimzadeh est un militant écologiste de la province du Kurdistan, dans l’ouest de l’Iran.
Aucune information n’est disponible sur la raison de l’arrestation du couple de militants kurdes.
Chadi Dargahi a un fils de 11 ans abandonné sans personne pour s’occuper de lui après l’arrestation de ses parents.
Une actrice de théâtre figure parmi les personnes détenues dans le cadre de la vague croissante d’arrestations
Nazanin Bahrami, une actrice de théâtre, a été arrêtée lors de la vague d’arrestations qui s’intensifie, samedi 23 juillet 2022, par les forces de sécurité à Téhéran. Plusieurs agents en civil ont arrêté Mme Bahrami dans la rue Engelab à Téhéran, vers 11 heures, alors qu’elle rentrait du travail. Les agents ont confisqué les téléphones portables de Nazanin Bahrami et de son entourage et l’ont emmenée.
Les raisons de l’arrestation et de la détention de l’actrice ne sont pas connues.
Nazanin Bahrami est signataire de la déclaration de 800 femmes publiée en avril 2022.
Dans cette déclaration, des actrices de cinéma et de théâtre ont protesté contre diverses formes de violence sexuelle systématique à leur encontre.
Après la publication de la déclaration, des attaques à grande échelle contre les signataires ont commencé.
Récemment, Mohammad Hossein Farahbakhsh, un producteur de films soutenu par l’État, a appelé à des coups de fouets sur 800 femmes qui avaient demandé la fin de la violence et du harcèlement sexuel dans le cinéma et le théâtre iraniens.
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